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UTILA ET PLONGEE

Je dois dire que j’étais assez fier de ma négociation pour mon voyage vers la Ceiba : 25 dollars au lieu de 50 (c’est ce qu’on payé les autres). C’est un des avantages de voyager seul. Ils préfèrent vous prendre afin de remplir un véhicule, quitte à vous faire voyager moins cher. Je vous passe le trajet… rien d’intéressant en fait avant d’arriver à la Ceiba où il n’y a … rien d’intéressant ! Les gens qui viennent ici, c’est pour deux îles. Roatan, la cossue, la plus cher avec des fonds marins superbes parait-il.  Et Utila, la « back-packeuse », là où on passe son Open Water (1er niveau de plongée) pour moins de 220 €, hébergement inclus + 2 plongée gratuites à la fin. C’est parait-il le moins cher du monde, les fonds sont pas mal aussi !

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¨PLONGEE A UTILA »

Pour ma part, c’est cette dernière que j’ai choisie. Une heure de ferry plus tard (25 dollars), me voilà sur les quais d’Utila. Un vrai balais se met en place… Les Ecoles de Plongée sont toutes là, pour te vendre le truc en plus… En fait, elles proposent toutes plus ou moins la même chose : Open water + 2 fun dives. La différence se fait sur l’hébergement. J’ai pour ma part choisi Captain Morgan. J’ai visité une autre école mais l’apparence « Olé Olé » m’a rebuté  (celle qu’on voit du quai, qui a par ailleurs de bons retours ). J’ai préféré le « travailler sérieusement sans se prendre au sérieux » de Captain Morgan. De plus, l’environnement est top : chambres potentiellement climatisées, cuisinières au top qui te balancent des burgers à la langouste à moins de 4 euros, petite plage aménagée, kayaks à dispo. En plus, un des instructeurs est français et j’aurai le droit à un Open Water en Individuel … Pas mal einh ? Marplij !

De la plage de Captain Morgan
Vue de la plage de Captain Morgan

Le premier jour, c’est bouquin et vidéos. Pas évident de rester en intérieur dans ce cadre idyllique mais c’est le prix à payer. Dès le lendemain, c’est les entraînements piscine, mais comme il n’y a pas de piscine, ça se fera en bord de mer, le long des docks. Même là, on voit des choses : raies, poissons scorpions… Ensuite, tout s’enchaîne et ça va vite ! 4 plongées pour l’Open Water avec Andréa + 2 funs dives. Le tout me permet de plonger à 18 mètres,la mer est à 30 degrés, les poissons de NEMO sont partout. OK, je n’ai pas vu de tortues ne de requins, mais des baracudas, des harlequins fishs (le truc que personne ne voit jamais mais qu’a déniché Andréa). En fait, je n’étais pas très compliqué. A chaque fois que je voyais un poisson perroquet (celui qu’on voit partout), j’avais envie de faire « waouh !!! »). Bref… ben du coup, j’ai rempilé et ai passé mon Advanced Open Water.

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Avec Instructeur Andréa !

Là, c’est différent… Moins de théorie, des trucs super funs (toujours avec Andréa) : casser des oeufs à 30 mètres, passer dans les arceaux, plongée de nuit autour de la petite épave et plongée de jour sur la grande épave … Génial … J’avais l’impression de visiter le Titanic, rentrer par les fenêtres de la cabine du capitaine !

Et le dernier jour, j’ai encore eu le droit à mes deux Fun Dives et là… le drame ! Sur ma dernière plongée, je sens un truc qui m’arrache le bras ! Je me retourne, je vois du sang dans la mer… Paniqué, j’essaie de remonter à la surface… La bête me poursuit. Je vais mourir, c’est sûr. Là, je vois le dive master me faire signe de redescendre. Mais la bête est toujours là. Ce poisson que je pensais un requin est en fait une Remora, qui a l’habitude de se fixer au requin.

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La bête

En fait, elle faisait environ 60 cm et m’a mordu le petit doigt, la garce… J’ai eu peur quand même ! Ensuite, elle ne me lâchait plus et a nagé près de moi, essayant toujours d’atteindre mes doigts pendant une bonne dizaine de minutes ! Ce n’était donc pas un requin mais ça fait peur quand même, einh ? J’ai connu ma première attaque en mer. Mon petit doigt est tout ripé !

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QUELQUES PHOTOS EN SNORKELLING ET UNE PHOTO DU PLONGEUR 

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Pas clair, sans maîtrise de l’appareil…

ET UTILA DANS TOUT CA ?

En effet, il vaut mieux avoir envie de plonger lorsqu’on vient sur l’île. Il n’y a pas grand chose à faire sinon. C’est curieux car c’est vraiment top et super beau mais ça a gardé son âme backpacker. Certes un peu plus cher que sur le continent, la vie reste très accessible. Petite trouvaille : une crêperie bretonne sur les quais tenue par Océane et Alexandre. Océane a dansé au cercle de Kombrid. J’ai testé les crêpes au blé complet passé au tamis (pas de blé noir possible ici !). C’est vraiment pas mal ! Et ceci dans un cadre au top.

 

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DE RIO DULCE AU HONDURAS

Flores et Tikal étaient pour moi mes derniers « grands » moments au Guatémala. De là, je dois rejoindre le Honduras, puis l’Ile d’Utila pour un stage plongée. Sur la route, il y a Rio Dulce (village et rivière) et éventuellement le village de Livingston, très atypique car seul lieu du Guaté peuplé de Garifunas. Allez, c’est parti, route vers la gare routière de Santa Elena (près de Flores) pour un bus « première classe Marplij » pour Rio Dulce. J’ai réservé une auberge mais je ne sais pas comment m’y rendre et je n’avais pas de connexion le matin.

Et là, trop facile ! Je descends du bus, un Monsieur me demande si je veux prendre la lancha pour Livingston, je lui dis que non et il m’amène dans un restaurant bien sympa sur les bords du fleuve. Je me connecte et là, un mail du matin des proprio me disant qu’ils me récupèrent là ! C’est Royal au Bar einh ? Sans déconner, j’ai parfois l’impression que c’est le stress ou la peur qui génèrent les situations foireuses. Bref, je prends donc le « super Boat » pour aller à leur Eco Lodge Dream Catcher. Ma chambre individuelle est en fait une tente suspendue entre les arbres, au-dessus des marais (y’a peut-être des crocodiles en-dessous ? Si ça craque ?). En fait, je suis le premier client de cette auberge qui vient d’ouvrir avec moi ! Au final, j’ai le choix et privilégie donc la chambre dortoir où je suis seul… L’après-midi, c’est baignade dans le fleuve, truc à la cool. Le repas du soir se passe aussi là-bas très bon repas de poissons frais). C’est super reposant, au milieu de nul part, avec les singes hurleurs encore à côté.

Le lendemain, je remonte le Rio Dulce. C’est magnifique. On passe du fleuve en forme de lac, au fleuve canyon, pou déboucher sur l’Océan Atlantique.

L’arrivée à Livigston est suprenante. Les gens sont noirs ! Ils ont des tailles normales pour nous (oui, oui, les mayas sont petits). On est dans les Caraïbes. Les Garifunas refusent la construction d’une route pour les relier « au reste du monde ». Ils veulent conserver leur culture. Le village est coloré, c’est jolie, ça bouge. Je déchante vite en allant à mon hôtel situé sur la plage. C’est simplement dégueulasse : les plages paradisiaques sont prenables en photos en omettant deux à trois mètres d’ordures. Je suis allé visité le site 7 Altares, un peu du style Semuc Champey en moins bien… Bref, la ballade m’a juste. C’est beau mais après les tas d’ordures.

Bref… Livingston où la désillusion. Heureusement, il me reste énormément de belles images du Guatémala. Car demain, je file vers le Honduras, je traverse une des capitales les plus criminogènes au monde (Sans Pedro Sula), pour aller sur l’Ile de Robinson Crusoé !