Publié dans COLOMBIE

MEDELLIN, L’ATTRACTIVE

Si je vous dit Medellin, forcément ça évoque forécement quelque chose :

  • une ville super-criminogène, où El Patron Pablo Escobar règne en maître
  • son Cartel, toujours associé à notre cher Pablo !
  • la cocaïne qui va avec… les narco-traffiquants
  • la série Narcos de Netflix

narcos

Bref, rien de bien élogieux… pire, vaut peut être mieux éviter, non ? Ben non… Il faut y aller à Medellin. La page Escobar est définitivement derrière. Le « Tour Pablo Escobar » ne fait pas recette… Je n’ai pas trouvé de « Tour Cocaïne » avec dégustation à la fin. La cocaïne reste bien présente au quotidien avec des doses vendues pour rien. C’est d’ailleurs dingue le nombre de vendeurs de shewing-gum dans les rues (les sachets se mettent entre deux paquets).

Medellin, c’est une ville qui a connu une transformation folle depuis les années 1990. Le métro aérien est simplement top, propre et hyper sécurisé. Il a été construit dans une belle logique : relier les quartiers pauvres aux quartiers plus huppés, en mettant si nécessaire en place des extensions téléphériques ou escalators permettant de désenclaver les quartiers pauvres. Il y a des bibliothèques populaires à l’entrée des métros. Ici, le sport et la culture sont deux moteurs d’ascension sociale. Beaucoup de moyens sont mis à disposition.

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Le dimanche matin, tout une artère est fermée à la circulation. Et c’est impressionnant de voir le nombre de cycliste, joggeurs, marcheurs, qui s’empare de la rue. C’est d’ailleurs ici que Riwanon, une plabennecoise (encore une), m’a donné RDV pour un footing ! Et ben ouai ! C’est donc parti pour une bonne heure. C’est drôle, les centre commerciaux organisent devant chez eux des séances de Zumba ou autres danses gratuites, accessibles à tous. On finira quand même par une, et quelques bières, avant de se dire : « eh, on sortirait bien ce soir ! ».

Ni une, ni deux, elle appelle ses potes et nous voilà parti pour une bonne soirée colombienne dans El Poblado. C’est le quartier hyper branché de la ville, un peu la cour des miracles. On y trouve de tout : bars à salsa, bars à bières, boîtes de nuits. Les filles siliconées sont obligées de compenser le poids avant de leur poitrine par deux ballons de foot en guise de postérieur. Les sourires sont « ultra-bright » ou alors avec un appareil dentaire très « in ». C’est le Medellin chicos.

Comme à Bogota, le centre historique est beaucoup plus populaire. Ici, les vendeurs de chaussures contre-faite appelle les clients dans la rue avec un micro. Les travesties font le trottoir près de la cathédrale… Non, non, les magasins chics ne sont pas dans le coin. Plus loin vers le nord, on peut prendre le téléphérique. Certains diront qu’on passe au-dessus des bidons villes. Il ne faut pas exagérer, nous ne sommes pas en Inde à Daravi… Nous passons au-dessus des quartiers plus populaires. Tout en haut, il y a un parc. Je n’y suis pas allé à cause de la pluie.

Bref, Medellin, c’est la ville qui se transforme à grande vitesse. Los Paisas sont fiers de leur ville. Ils peuvent. Pablo ESCOBAR, c’est derrière… Eux ils regardent devant…

 

 

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