Publié dans INDONESIE, Non classé

LES GREMLINS DU PARC TANGKOKO

Suite aux fabuleux moments sur les Iles Togians, j’ai rejoins le continent (ou plutôt l’Ile principale), cette fois sur la péninsule du nord. Le transport a du duré cette fois 22 heures mêlant barque de pêcheur (j’ai cru que j’allais y rester d’ailleurs), ferry, voiture et re-voiture. Me voilà donc arrivé à Manado, ville sans grand intérêt, assez sale. Ses alentours, par contre, regorge de curiosités : juste en face, Bunaken et ses superbes tombants pour les amateurs de plongée, le marché de Tomohon et ses volcans aux lacs sulfureux (je ne suis allé qu’au marché, la météo ne m’a pas permis de me lancer dans de la rando), et enfin, le parc Tangkoko, où vivent entre autres bestioles, les fameux tarsiers, sorte de petits grimlins aux grands yeux.

Ces tarsiers sont les plus petits primates au monde. Leurs yeux sont fixes. Ils ont donc développé la capacité de tourner la tête quasiment à 360°. Ils ont des demi-frères vivant aux Philippines. Ceux que j’ai rencontrés sont endémiques de Sulawesi. Leur population n’est pas en danger sauf si… la déforestation lié à l’exploitation d’huile de palme se poursuit !

Pour atteindre le parc, j’a du parcourir 35 km en 3 heures, quelque chose comme ça. De la gare routière, j’ai pris un premier bus qui attend d’être complètement plein avant de partir, puis un microlet (petite fourgonnette bleue d’un autre âge) et enfin une sorte de jeep avec des bancs dans la remorque. A mon hôtel, je trouve un guide pour la visite que je veux faire le lemdemain. Nous partirons à 4 heures et demi du matin. Les tarsiers sont des animaux nocturnes !

Allez, mon guide… ce n’était pas la panacée. Il fait le taf, mais pas trop quand même. Coup de chance, nous tombons sur des biologistes en observation. Ils campent près d’un arbre censé être la maison d’une famille de tarsiers. Les petits bêtes vont bientôt rentrés dormir après leur nuit de chasse aux insectes. Bingo, une demi-heure après, on commence à voir des yeux qui brillent. Je ne sais pas comment sils sont arrivés. Ils sont gros les yeux, comparés à la taille de la petite bestiole. Le tarsier n’est au final guère plus grand qu’un hamster. Il ne marche pas, il saute de branche en branche, émettant de petits cris aigus. J’ai tenté quelques photos et là encore, je regrette de ne pas avoir de zoom. Pas grave, les images resteront dans la tête et j’ai réussi à choper quelques spécimens. C’est fou, on reste là comme des gamins, s’émerveillant devant ces petites bêtes… pendant une demi-heure ? une heure peut-être.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Tiens des branches qui bougent au sommet des arbres. Ce sont des couscous ! Pas le plat marocain … non… ce sont des marsupiaux de la famille des koalas. Ils sont très durs à voir. Là-haut, ils sont deux, peut-être trois. Ils sont quand même très loin mais je les aurais aperçu quand même. Merci encore les biologistes !

Car avec mon guide dont j’ai oublié le nom, nous continuerons la marche sans voir grand chose. Ce n’est surement pas de sa faute. J’apercevrai quand même le Calao de Sulawesi. J’en avais également vu de loin aux Togians. Enfin, juste avant la fin du trek, on entend à nouveaux du bruit dans les cimes. C’est encore un groupe de Couscous ! Je distingue trois formes de loin. Normalement, dans le parc vivent également les macaques noirs à crête, espèce encore endémique de Sulawesi. Je les verrai, mais sur le terrain de foot, en sortant du parc. Il y a des déchets… ils viennent donc manger !

couscous

C’est le couscous. Photo trouvée sur internet. Auteur inconnu

Car avec mon guide dont j’ai oublié le nom, nous continuerons la marche sans voir grand chose. Ce n’est surement pas de sa faute. J’apercevrai quand même le Calao de Sulawesi. J’en avais également vu de loin aux Togians.

calao

Enfin, juste avant la fin du trek, on entend à nouveaux du bruit dans les cimes. C’est encore un groupe de Couscous ! Je distingue trois formes de loin. Normalement, dans le parc vivent également les macaques noirs à crête, espèce encore endémique de Sulawesi. Je les verrai, mais sur le terrain de foot, en sortant du parc. Il y a des déchets… ils viennent donc manger !

Finalement, une anthropologue américaine, spécialiste des tarsiers, me dira plus tard que ma rando a été assez fructueuse. C’est toujours pareil dans la nature… Les animaux, on les voit… ou pas… Ce n’est pas un zoo !

 

 

Laisser un commentaire