Publié dans Perou

Puno et les Iles du Lac Titicaca

Pourquoi pendre le bus de jour pour voyager de Cuzco à Puno, sur les bords du lac Titicaca ?

  • Car le bus de nuit vous débarque entre 4 heures et 5 heures du matin, ce n’est donc pas top pour finir sa nuit
  • Car c’est une des uniques occasions de découvrir l’Altiplano péruvien. Les paysages sont simplement magnifiques. Dommage, les vitres du bus sont sales et que je n’ai rien pour faire les carreaux !
  • Le trajet pase vite et l’heure d’arrivée laisse le temps d’organiser la journée suivante

Je dois dire que je commence à courir un peu après le temps. Il y a tant de choses à voir par ici ! Mon plan est donc assez simple. Ici, je vais jouer la sécurité et l’efficacité avec un Tour à la journée me menant sur deux îles ddu Lac Titicaca. Dites-le à vos enfants, ça fait toujours son petit effet ! Il s’agit du lac navigable le plus haut du monde (plus de 3800 mètres d’altitude). Et même à Puno, ville portuaire, le moindre effort se fait ressentir directement au niveau du souffle.

Je trouve donc un tour dans la rue commerçante de Puno à 50 soles la journée, repas inclus (soupe et truite à la plancha). Qui dit mieux (13 euros la journée, en bateau rapide). Rapidement, la ville de Puno la porte d’entrée du Lac Titicaca, côté péruvien. Niveau architecture, son intérêt est limité. J’y ai toutefois passé une bonne soirée. Il y a de l’âme ici !

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Cathédrale de Puno

Le bateau est top, on se croirait dans un bus ! Le guide a l’air pas mal. Je comprends tout de ce qu’il dit en espagnol ! S’il manque un petit truc, la traduction anglaise me permet de combler.

La première halte de la journée est Las Islas Uros. J’étais impatient de découvrir ces îles artificielles flottantes où sont censées vivre plus de 2000 personnes. J’avais vu de superbes reportages la dessus il y a plusieurs années à la TV. Mouais… ça a bien changé ! Très clairement, nous sommes arrivés dans une sorte de cirque à touristes, avec plus grand-chose d authentique. Bien sur les techniques de constructions de ces îles restent intéressantes, marcher sur le roseau est assez improbable, le pourquoi de ces îles (les Uros les avaient créées pour échapper aux Incas). Pour le reste, passez votre chemin. C’est à peu près tout ce que je déteste en voyage : culture totalement folkloriste, dans le sens le plus péjoratif du terme, « ouvre ton portefeuille » (les pseudo-habitants chantent en français, italien… pour quémander une pièce), explications du guide totalement bidons… Bref, ça ne restera pas un souvenir impérissable.

Heureusement, la deuxième étape nous a débarqué dans la petite île de Taquile, pour le coup superbe. Ok, il y a beaucoup de touristes qui, comme moi, ont emprunté le tour à la journée. Mais cette petite île reste encore préservée. Sa population vit de l’agriculture et de l’artisanat, surtout du tissage. D’ailleurs, quasiment tous les femmes croisées filent la laine de manière totalement automatique, comme si le corps avait développé une extension naturelle avec des aiguilles au bout des doigts. Le petit commerce sur la place offre de belles pièces textiles artisnales, avec de la « vraie matière », à des prix bien plus intéressant que Cuzco. Des terrasses andines ont été aménagées pour l’agriculture. Les paysages et la vue sur le lac font un peu penser à des paysages méditerranéens, avec une eau Azul. Seule différence, la température de l’eau ne dépasse pas 7 degrés ! Avis aux amateurs !

Il y a la possibilité de s’organiser des trucs en solo de Puno. Les horaires de bateaux sont affichés au port. Ce jour là, j’avais la flemme et vu le prix, je n’ai pas voulu me prendre la tête. Vous l’avez compris, il y avait du bon et du moins bon ! Comme toujours, on retiendra les belles images de la journée !

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