Publié dans COLOMBIE

BOGOTA, A BOUT DE SOUFFLE !

C’est après 18 heures de bus que j’ai rejoint la capitale de la Colombie : Bogota. La prochaine fois, je prendrai l’avion, non pas que les bus ne soient pas à la hauteur, mais (Conduite x Etat des routes x Dos d’ânes à répétition) = (Estomac en vrac + Cervicales à Dreuz + Fatigue). Bref, ça m’apprendra à vouloir faire le malin pour économiser trois francs six sous.

Et puis, gros changement car je perds une quinzaine de degré et gagne… 2700 mètres, ce qui fait de Bogotà la troisième capitale la plus haute au monde, après La Paz et Quito. Ah c’est vrai, je suis dans une capitale, de plus de 9 millions d’habitants… C’est parti pour les bouchons… la pollution aussi. Ici, des quartiers tout neufs sont en construction, preuve d’une certaine vitalité du pays. J’ai réservé mon auberge dans le quartier de la Candelaria. C’est le quartier touristique de la ville, également le quartier universitaire. J’avais lu « Attention, à Bogota il ne faut pas sortir après le coucher du soleil car le danger guette ». Bon, il ne faut pas exagérer. Comme dans toutes les villes, il convient d’être prudent, de ne pas s’aventurer dans des quartiers non éclairés… Bogota est une ville qui vit ! Les jeunes sortent le soir ! Il y a des endroits branchés… A vrai dire, j’en ai peu profité étant comme on dit « un peu mal fichu ».

J’ai profité de cette ville capitale pour visiter deux musées :

  • Le Musée de l’Or : c’est les Cités d’Or dans un musée. Ca brille de partout ! Etje dois dire que ce musée est plutôt bien foutu. Les explications sont claires, les expositions mises en valeur, le tout dans un bâtiment spacieux et agréable. Je regrette au final de ne pas avoir pris de guide car le coût de l’entrée est modique et au final, on ne prend plus forcément le temps de lire les explications et je pense être passé à côté de pièces essentielles. En même temps, mon estomac me disait de ne pas rester trop longtemps à l’intérieur.
  • Le musée Botero : pour moi, il ne faut pas le manquer. L’artiste Botero est une fierté colombienne. Ses oeuvres sont partout… ici à Bogota mais aussi à Medellin. La particularité de ce peintre est de tout reproduire avec des formes généreuses… pas grosses car les proportions sont elles aussi généreuses… En gros, les dames sont rondes, les bananes aussi ! L’entrée est gratuite car Botero avait fait don de ses oeuvres sous cette conditions. D’autres musées sont attenants, comme le musée de la monnaie. Je n’y suis pas allé.

Le Cerro de Monterrate, c’est un peu le symbole de la capitale colombienne. cette montagne surplombe la ville, à plus de 3000 mètres d’altitude. De là-haut, il est surprenant de voir l’étendue de la capitale, étalée là, sur ce haut plateau. Il est possible d’y monter par un chemin. Pour ma part, j’ai fait le touriste de base en y montant en téléphérique. Attention, la personne de l’hôtel m’a déconseillé le chemin en semaine (peu de monde donc potentiellement dangereux). En plus, je dois avouer que j’avais le souffle court ces premiers jours dans la capitale. En haut, on a le droit aux enceintes extérieures de l’église, pour nous faire profiter de la cérémonie durant la courte visite dans le parc aux oiseaux (à part les oiseaux en ferraille, je ne crois pas en avoir vu un…).

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Et puis, j’ai profité de ce passage à Bogota pour faire la connaissance de Nina. C’est la fille de Ronan et Pascale LE GALL, que je connais depuis des années par l’intermédiaire de la musique bretonne. Nina joue également de la bombarde au Bagad de Plabennec. Ca a été l’occasion de « tu connais çui-ci ? », « T’as pas su pour çui-là ? ». Bonne petite soirée donc. Nina est en étude ici à Bogota.

Pour ma dernière nuit, j’ai voulu changer de quartier. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, en dehors de la Candeleria, le centre ville est très populaire, pas forcément super bien préservé ni mis en valeur. En revanche, d’autres quartiers n’ont rien à envier aux grandes villes européennes. Je suis donc parti dans un autre quartier, El Chapinero. Ici, c’est une population plus huppée. C’est toujours intéressant de voir les différentes facettes d’une ville.

Alors Bogota, c’était comment ? Je ne saurai pas répondre. Franchement, je ne sais pas ce qui m’a cassé (nuit en bus ? mauvaise digestion ?). Bref, quand le physique n’est pas au top, ce n’est pas facile d’apprécier pleinement. Une chose est certaine : Bogota n’est pas la ville où on fait « Whaou ! ». Néanmoins, elle vaut le coup d’oeil pour ses déambulations dans les quartiers, ses musées… Je crois aussi que c’est le genre de ville où il ne faut pas hésiter à faire un « Tour guidé ». La plupart sont gratuits !

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