Publié dans BRESIL

SAO PAULO SANS TELEPHONE

« Comment ils faisait avant, les voyageurs sans téléphone portable ! »

Aujourd’hui, le téléphone c’est un peu le couteau suisse du voyageur. Il fait tout : les réservations d’hôtel, les cartes hors connexion (Mapsme, Google map), WhatsApp, Facebook, Messenger, des pages de guide téléchargées en amont, des films pour le bus, la musique, le réveil, dico d’espagnol, banque… il ne fait pas brosse à dent ni douche mais on n’en est pas loin. Et puis les photos ! Depuis le début du voyage, tous mes photos sont prises avec hormis les photos sous marines (synchronisation avec Google Drive et Google photo pour ne rien perdre… au cas où).

Donc, lorsqu’il tombe en panne, c’est un peu la panique… c’est même le drame… surtout lorsqu’il fait son cinéma juste avant d’arriver dans la plus grande ville d’Amérique du Sud : Sao Paulo( plus de 12 millions d’habitants). Dans le bus, je devais avoir du wifi. Evidemment, il n’y en avait pas… Ca n’aurait rien changé finalement vu que mon téléphone ne voulait décidément plus redémarrer !

Je me retrouve donc à la gare routière de Sao Paulo, après 18 heures de bus, sans savoir où se situait cette gare dans la ville… Bon, je vais me renseigner pour savoir où il y a un réparateur… mais tous mes efforts pour communiquer sont anéantis car ici on ne parle que portugais… et portugais… j’arrive tout de même à me débrouiller pour arriver dans un premier centre commercial, où on me dit que c’est mort : « on ne répare pas ce genre de téléphone ici ». Allez bon… Il faut aller en plein centre ! Oui, mais je n’ai plus de carte pour me repérer… je monte dans un premier bus et coup de bol, il va à 1 Km de ma destination. Bon, évidemment, il se met à pleuvoir comme vache qui pisse car ça aurait été trop simple sinon. Je tente de demander la direction mais ici, les gens ne s’arrête pas, comme effrayés par l’inconnu (l’insécurité dans cette ville n’y est pas pour rien). J’arrive enfin dans le fameux quartier, où dans la première boutique je suis accueilli par une syrienne a l’anglais impeccable. Sa collègue démonte le téléphone… ce n’est qu’un problème de connexion avec la batterie…). Ouf… je me voyais foutre en l’air mon budget pour un nouveau téléphone ! Après m’avoir fait écouter de la musique syrienne pour me vendre « Une replica » d’écouteurs de marque, la jeune femme me dit de ne pas traîner dans le quartier car en fin de journée, ça commence à craindre. C’est visiblement ça, le centre de Sao Paulo. Ne me demandez pas comment c’était… Je n’ai rien vu avec cette pluie et j’avais autre chose à penser !

Bon, je n’ai toujours pas de réservation pour ce soir, je n’arrive pas à télécharger les cartes à cause de connexion merdique. J’avais repéré une petite ville sur la côte, à deux heures tout au plus de Sao Paulo. Ça fera l’affaire. Je retourne à une autre gare routière en empruntant le beau métro de Sao Paulo (grâce aux conseils de la syrienne) et c’est parti pour Santos !

Cette petite ville que je voyais comme un village de pêcheur, est en fait une ville de plus de 500 000 habitants ! Et à l’arrêt de bus, je ne sais pas où aller, évidemment ! J’arrive à communiquer avec un chauffeur de camionnette qui me dit d’aller vers Gonzague. Je lui dit que je ne sais pas qui c’est Gonzague, mais que je veux aller vers la mer dans un hôtel pas cher ! Gonzague est en fait le quartier de front de mer. J’y arrive en bus, en en ayant carrément marre pour le coup ! C’est là que je trouverai le restaurant qui permettra de choper une wifi… où je peux charger mes cartes, trouver une chambre pour la nuit ! Bref, revivre quoi …

Et Santos dans tout ça ? C’est un peu la plage des habitants de Sao Paulo. Ils peuvent s’y rendre en 1h30. La plage est juste énorme et les jardins qui la longe sont les plus longs au monde sur un front de mer et inscrits au Guinness Book ! Honnêtement, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Ensuite, je n’ai pas été très gâté par le temps. J’en ai profité pour faire des lessives à la main… vu le prix exorbitant des laveries… forcément, le linge ne séchait pas et avec l’humidité… actuellement… il pue… bref, y a pire ! Le vieux Santos est parait-il joli avec un vieux tram et le musée du café. Vu le temps, j’ai eu la flemme de m’y rendre ! Vous l’aurez compris, Santos ne m’aura pas conquis !

Bilan de l’affaire :

  • Sao Paulo, on repassera !
  • Le téléphone remarche même si j’ai du le ramener une fois de plus à réparer pour le même problème
  • Santos… bof…

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