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DE TULUM A MERIDA

Allez, ré-embarquons à bord du grand Condor et go to COBA.

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Et on ne la voit pas venir ! En effet, les ruines de Coba sont en pleine forêt. Elles s’explorent en vélo (50 pesos), à pieds… L’entrée est à un prix modique ( 70 pesos)

A moins d’une heure de Tulùm, se trouve le très beau site de Coba. Pour ma part, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. J’ai posé mon sac au Monsieur Pipi à l’entrée du site, moyennant 30 pesos… et suis directement parti louer un vélo. Le site de Coba est un des plus grands du Yucatàn, situé en pleine forêt. Il n’y a qu’une infime partie qui est visible, l’autre étant recouvert par la jungle alentour. La cité aurait abrité plus de 50 000 personnes, et contrairement à beaucoup de sites alentours, elle aurait prospéré quasiment jusqu’à l’arrivée des conquistadors. Deux bonnes heures de visite… je regrette de ne pas avoir télécharger de guide au préalable pour comprendre la signification de ce que je voyais. La montée de la pyramide est juste impressionnante, la vue d’en haut est juste « whaou » et la descente est « accroche toi à la corde » ou « descend sur le cul » ! J’ai vraiment beaucoup apprécié cette visite, dans la forêt (avec de drôles de bestioles parfois). Au top donc !

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De Coba, des bus partent pour Valladolid. ll faut marcher un peu, aller en face du poste de police et … attendre… J’a fait la connaissance de Benoît et Claire, couple de français en vacances. Nous ferons la route ensemble jusqu’à Valladolid, debout dans le bus de seconde classe. Valladolid est une ville coloniale. Je n’ai pas véritablement pu visiter la ville car le soleil se couche tôt et en plus il fallait se lever tôt pour essayer d’être dans les premiers sur le site de Chichen Itza !

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L’église de Valladolid au style bien colonial !

Le lendemain matin, je retrouve Claire et Benoît et direction le site de Chichén Itzà. Ici, rien à voir avec Cobà, le touriste est une pompe à fric (240 pesos l’entrée, 100 pesos de consigne pour les sacs à dos, 800 pesos le guide, sandwiches et eau hors de prix !). Ils auraient torts de s’en priver car c’est le site qui reçoit le plus de touristes venant de Cancùn ou de Playa del Carmen. D’ailleurs, les bus entiers arrivent  11h00. Ca tombe bien, nous étions sur les lieux 1h30 avant, ce qui nous a laissé respirer un peu. Attention, vers 10h00, les marchands ambulants commencent à s’installer et c’est franchement insupportable. Bref, il faut y aller de bonne heure. Benoît a très bien fait le guide avec son Guide du Routard, mieux fait sur le coup que le Lonely Planet ! J’ai pour ma part été subjugué par le Jeu de Balle, digne prédécesseur de mon sport favori : le Quidditch (Cf. Harry Potter). il faut lancer la balle dans les arceaux, sauf qu’au jeu de balle, à la fin, si tu perds… tu meurs. C’est ça les sacrifices humains chez les Mayas. Le site de Chichèn Itza est grand, surprenant, majestueux. Et là encore, on peut mesurer l’ingéniosité des peuples mayas (liens entre l’architecture et l’astrologie, capacités de raisonance et de réverbération des lieux).

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En face del Castillo

Chichèn, c’est un peu le « Must ». C’est vraiment génial, même si je regrette cette foule ne respectant souvent pas les lieux, tous ces vendeurs qui essayent évidemment de gagner leur vie, mais de manière si désordonnée. Pour l’heure, je fais une petite pause au niveau des ruines, afin de pouvoir apprécier les prochaines !

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