Publié dans ARGENTINE

HUMAHUACA ET IRUYA

C’est drôle… Lorsque je suis parti de la Bolivie pour l’Argentine, je m’attendais à un changement énorme, en terme de modernisme ! La Bolivie reste pauvre, même si on note un véritable effort dans les infrastructures… les routes notamment (le président Morales, a fortement imposé les entreprises de matières premières, pétrolières et étrangères pour beaucoup… ces dernières sont pour autant restées dans le pays. Il semble y avoir une certaine confusion car le président lui-même parle de nationalisation… Bref, un peu de populisme comme toujours ici… ou d’opposition et ou d’affirmation à l’impérialisme américain).

Et l’Argentine ? Et bien le nord de l’Argentine ne dénote pas tant que ça avec le sud de la Bolivie. Après la frontière, il y a un distributeur. J’ai fait la queue une demi-heure pour retirer de l’argent avec 10% de commission… C’est une banque nationale, ça va. Sérieusement, il faut apporter des dollars et faire le change sur place. Les commissions des banques argentines sont juste « demasiado » élevées. La bouffe ne coûte pas si chère et inspire davantage confiance. Bon … eh ! Les empanadas ici sont à « se taper le cul par terre » et sont super bons, surtout dans la rue ! Par contre, les transports sont chers, très chers…

Et Humahuaca ? Déjà, ça ne sonne pas Argentin… Normal, nous sommes toujours dans les Andes, en Pays Incas ! Et ça se sent, ça se voit par les faciès. Je ne sais pas, mais la place principale dégage une sorte de sérénité. On y est bien. Je ne saurai pas le décire, mais il se passe un truc. Tout comme le marché… il n’a rien d’exceptionnel, mais j’y ai fait 3 fois le tour. L’environnement du village est montagneux (normal, on est dans les Andes… pfff). Mais là encore, il y a un truc… Vous savez, il paraît qu’il y a un créateur… Ici on dira que c’est Pachamama ! Et bien, la Pachamama a voulu se faire belle en peignant sa robe (les montagnes) de pleins de couleurs. Parfois, c’est un peu grossier (ou c’est juste sa palette)… d’autre fois c’est simplement sublimissime !

D’ailleurs, comme ma fameuse montagne colorée au Pérou, il y a aussi ici une montagne (Hornocal)… celle où un peintre inconnu a mis sa touche finale extraordinaire. Malheureusement, je n’ai pu la voir que de loin. La Pachamama avait décidé qu’il fallait les passer au bain à vapeur (pluie et brouillard…).

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Photo de « Génération Voyages »

Sur la carte, le petit village d’Iruya paraît tout proche. Il est à 70 km, tout au plus… soit à 2H45 de route…. ou de piste… J’ai fait l’aller, devant, dans le bus. Je crois avoir préféré le retour fait à l’arrière… sans croire à chaque virage que j’allais y  laisser ma vie ! La route est belle… c’est sûr. Et ce petit village… au milieu de nowhere… entouré encore de montagne multicolore. J’aurais eu le temps de monter au Mirador del Condor… avant qu’encore la pluie me condamne définitivement à m’enfermer à l’hôtel. La ballade aura été sympa, malgré l’absence des condors. A l’hôtel, je ferai la connaissance furtive de deux couples argentins en vacances, je découvrirai leur maté (sorte de thé avec une paille « filtre » en métal… et l’équipement de taré qui va avec…la thermoz de 3L…). Car oui, les Argentins sont super gentils. Ils sont curieux et tellement avenants. Ils sont sans problème sur mon podium des nationalités les plus sympa !

 

 

Un commentaire sur « HUMAHUACA ET IRUYA »

  1. Salut Gildas ! Je ne t’ai pas beaucoup lu depuis ton départ. Trop les boules d’avoir envie de repartir 😉 En revanche Delphine est accro à tes articles ! Bonne continuation à toi et profite bien de ton voyage.
    Un conseil : si les transports sont trop chers en Argentine, achète un vélo !
    La bise.

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