Publié dans AFRIQUE DU SUD

DELA ROUTE DES VINS AU CAP DE BONNE ESPERANCE

Ca aurait été dommage de venir ici et de ne goûter la spécialité locale, à savoir le pinard ! Nous voilà parti pour trois jours, sur la route des vins, puis sur la côte en direction du Cap de Bonne Espérance, à bord de notre petite Renault qui ne serait certainement pas homologuée chez nous au crash test.

Nous avons bien choisi notre jour… Il pleut à gogo ! Du coup, les paysages de la route des vins… ben on reviendra… car on n’a rien vu. je vais pas vous cacher non plus que les paysages n’étaient pas la priorité du jour. Nous nous sommes d’abord arrêté dans un village de Franschhoek. Le village est assez guindé, boutiques de luxe, patati et patata. pour la petite histoire, ce sont des huguenots français qui ont établi ce village. Leurs dégustations sont pas mal ! OK, il faut payer mais ça en vaut la peine. Nous avons goûter 7 vins différents, accompagné de fromage et charcuterie… Ca m’avait manqué ! Il savent faire, il n’y a pas de doute. En même temps, ils en font depuis un bon moment ! Nous avons ensuite continué dans un second domaine, cette fois très huppé. Là encore, nous n’avons pas été déçus. Les visites de sites ici peuvent prendre des proportions de dingues avec parfois des visites en hélico, avec un intermède plongée au milieu des requins et dégustations de vins. Certaines caves ont des zèbres sur leur propriété… Vous pouvez quasiment faire un « Wine Safari ».

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Après une nuit passée à Stellenbosch, autre ville fleuron du vin sud-africain, nous rejoignons la côte pour une journée de ballade, vers l’entrée de la péninsule du Cap. Les paysages sont géniaux. On ne voit pas les baleines mais ça reste sensationnel.

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On fait la connaissance de nos premiers pingouins à Betty’s Bay. Moi, ils me font rire ces manchots. Ils sont tout petits, on les imagine souvent plus grand. Ca râle comme je ne sais quoi, se promène souvent en couple.

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Enfin, la route sur False Bay est simplement géniale, avec ses falaises, puis ces champs de dunes que la route traverse.

Le lendemain, c’est le départ vers Cape Point et le Cap de Bonne Espérance. Sur la route, on refera un break pour revoir des pingouins (ils sont trop mignons). Le site de Cape Point me fait étrangement pensé à quelque chose. Une pointe… une baie… Une pointe… Ca a des airs de Pointe du Raz, Baie des Trépassés et Pointe du Van cette affaire ! Et sans être chauvin, nous n’avons rien à envier au site sud-africain ! La petite balade à pieds est vraiment bien, avec de supers points de vue (même si eux, ils n’ont pas l’Ile de Sein). Ici encore, le survol du site en hélico est très courant !

 

Croisé en chemin :

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Enfin, la route du retour vers Cape Town, côté ouest, est juste énorme, avec des routes à flanc de falaise, laissant apparaître une baie, un cap à chaque virage. On finira notre journée par le coucher du soleil à Signal Point, surplombant Cape Town.

Bonus Pingouins !

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CAPE TOWN, PAS MAL DU TOUT !

Ouais, c’est bien une ville où je me verrais vivre, comme San Francisco par exemple. Cape Town est très différente de Jo’burg. Le centre ville est assez petit, on s’y ballade assez facilement à pieds. C’est propre et on ne ressent pas ce sentiment d’insécurité de Johannesburg.

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Cette ville est reconnaissable par la montagne en forme de table qui la surplombe. C’est la Table Mountain d’ailleurs. On a tenté l’ascension à pieds, on y est finalement monté en téléphérique car on avait pris un mauvais chemin initialement (très joli par ailleurs). La vue de la haut est sublime ! Il y a souvent des nuages qui s’accrochent mais on peut apercevoir, au fond, la péninsule du Cap avec Cape Point et le Cap de Bonne Espérance.

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C’est aussi une ville aux accents très modernes. Bien entendu, je parle ici du centre. Les townships (bidonvilles) ne sont pas si loin. Le port a été totalement rénové. Les constructions sont hyper modernes (anciens silos réaménagés en hôtel 5 étoiles).

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Au marché, on atteint je crois le paroxysme de la Boboïtude ! Nous avons d’ailleurs participé au spectacle en se commandant quelques huîtres et un verre de blanc. Les restaurants, les bars ont souvent des décorations style industriel, totalement en accord avec l’ancienne vocation des lieux.

En face, on aperçoit Robben Island. C’est l’ancienne Ile Prison des prisonniers politiques. Mandela, entre autre, a été emprisonné là. La visite est assez poignante car les guides sont eux-mêmes d’anciens prisonniers politiques. On prend toujours une belle claque dans la figure dans ce genre d’endroit. Parfois, ça fait du bien de se rappeler ! L’apartheid n’est pas si loin et est encore bien présente, d’une autre manière surement.

Enfin, Cape Town, c’est également de supers petits quartiers colorés, un très beau stade où on se rappelle encore des vuvuzelas de la Coupe du Monde de foot. Bref, un très bel endroit à visiter !

 

 

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ST LUCIA, SAFARI A LA MER

S’il existe des lieux très étonnants, au niveau des écosystèmes, St Lucia en fait partie. Ici, nous sommes sur les bords de l’Océan Indien. Et au final, on pourrait presque dire que la Savane vient se jeter dans la mer. Les hippopotames côtoient littéralement requins et baleines !

Ici, vous êtes prévenus de compagnie parfois surprenantes, pour le moins dangereuse. A St Lucia, il n’est pas rare de voir des hippopotames dans la rue. Lorsque je disais que les hippo côtoyaient requins, baleines ou autres crocodiles, même les panneaux de signalisation en parlent !

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Nous avons passé une journée ici. Le matin, nous avons démarré par la plage. Depuis le parking, nous traversons des sortes de pontons (car en -dessous, il peut y avoir des crocodiles). Nous traversons ces marais avant d’atteindre des dunes de fou, puis une superbe plage. A certaines périodes de l’année, on peut apercevoir les baleines. A d’autres moments, les tortues viennent y pondre. Le paysage est simplement magnifique et laisse augurer d’autres belles choses pour le reste de la journée.

Le reste de la journée, nous nous baladons dans le parc iSimangaliso Wetland Park, entre mer et savane. Dès le démarrage, nous croisons deux rhinocéros près d’un point d’eau. Ils y passeront finalement toute la journée car nous les retrouverons au retour, au même endroit. La belle vie, einh ?

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La suite de la ballade nous mène en bord de mer, avec petit bain dans l’Océan indien, toujours sur ces superbes plages qui se poursuivent en dunes, parfois accolées à la montagne.

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C’est 10 minutes de routes après les rhino, étonnant non ?

La faune n’est pas aussi abondante que ce qu’on pensait. On croisera quand même plusieurs buffles en troupeaux, des zèbres, des kudus ou autres antilopes.

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Au retour, nous passons sur le pont de l’entrée du village. Ici, l’attraction, ce sont les hippopotames dans la rivière. Il y a des tours d’organiser. Nous nous contenterons d’observer ces bestioles du haut du pont. Ca reste toujours impressionnant !

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Le lendemain, nous reprenons la route vers l’aéroport de Durban en traversant le pays Zoulou. Nous enchaînons par Le Cap et sa région !

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Pause Pique-nique près de Durban

 

 

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ESCAPADE AU SWAZILAND

Ah ah ! Là je suis certain que 95% des lecteurs ne connaissent pas le Swaziland :

  • Ce n’est pas le pays où toutes les femmes s’appellent Soaz… non, non
  • C’est encore moins le pays d’où viens Potiron, le vieux monsieur de Oui Oui… non plus
  • Ce n’est pas une autre dénomination de la Suisse… non

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Le Swaziland est un tout petit pays, coincé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique… Environ 1M500 habitants. C’est une monarchie absolue, avec un roi qui n’aime pas trop être contesté. Les données sur le pays sont limitées, ou pas du tout actualisées. On sait que le VIH fait des ravages ici avec plus de 30% de la population atteinte d’une manière ou d’une autre. L’espérance de vie y est faible. Le pays « serait » en fait très pauvre.

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Je dois dire que ce n’est pas la vision que nous en avons eu. Les routes sont biens, il y a beaucoup de bâtiments flambants neufs, dont une ambassade américaine plantée entre la capitale et la ville la plus grande du pays. Pas loin, un bâtiment quatari. Tiens, ils sont encore là ! Toutes les données économiques sur le pays datent des années 2000. Ca a pu bien évolué. Evidemment, il y a des zones très dépourvues.

Nous n’avons pas eu beaucoup de chance car nous sommes arrivés ici sous un épisode bien pluvieux. Dommage dans un pays reconnu pour ses possibilités d’activités extérieures comme les parcs naturels et les randonnées. Tant pis, nous avons visité un atelier de recyclage et reconfection de verre, juste à proximité de la frontière. Le lendemain, ça a été l’atelier de confection de bougies… et rien que ça compte tenu du temps. Nous avons fini notre journée dans le B and B, situé au milieu des plantations d’ananas. Pour la journée suivante, nous avions jeté notre dévolu sur un parc Milwane Wildlife Sanctuary où on pouvait voir un certain nombre d’animaux en randonnées pédestres. Malheureusement, les pluies diluviennes des jours précédents ont rendu le chemin d’accès impraticable. Tant pis, nous irons visiter le village Swazi, juste à côté. Et c’est pas mal du tout. On démarrera par une petite balade avec d’excellents points de vue.

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Suivra la visite du village Swazi, avec pour finir une représentation de danses et chants. La partie polyphonique au niveau chant était assez bluffante.

C’est donc un peu frustré que nous avons quitté ce minuscule royaume. Les conditions météo avait rendu la pratique de toute activité extérieure impossible. Par contre, indubitablement, ce pays présente un super potentiel parcs et rando.

 

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3 JOURS ENORMES DANS LE KRUGER

Durant mon voyage, j’ai souvent eu l’occasion d’aller dormir chez des locaux et j’aime ça ! Cette fois, les locaux sont un peu particuliers : éléphants, girafes, rhinocéros, impalas… nous ont prêté un bout de leur savane pour passer 3 jours chez eux.

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Le Kruger est le troisième plus grand parc d’Afrique. Pour les amateurs de Safari, il est mythique. Bien sur, on peut y observer le Big 5 : éléphant, buffle, lion, léopard, rhino. Il a en plus cette particularité de pouvoir se visiter en voiture, par ses propres moyens. Pas besoin donc de claquer une fortune pour vivre cette expérience unique.

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Avec Pyo, nous avons démarré la visite par la partie centrale. Dès notre départ nous étions comme deux explorateurs, guettant le mouvement, chacun zyeutant de son côté. Au bout d’un quart d’heure, on s’émerveillera devant les impalas (au final, ils sont si nombreux qu’on n’y prête plus guère attention au bout de deux jours). On y va de nos suppositions : «pourquoi les zèbres sont ils en général avec d’autres animaux et rarement seuls ? Sans doute car ils sont trop vulnérables seuls… ils risquent de se faire attaquer par un léopard !». Un peu plus tard, ce sont deux éléphants qui traversent la route… on aura part la suite l’occasion de voir des troupeaux d’une vingtaine défilant devant nous… en espérant qu’aucun d’entre eux ne chargent la voiture ! Les girafes quand a elles sont toutes calmes, se tordant le coup pour attraper quelques branchages.

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Durant trois jours, nous avons arpenté le centre et le sud du parc avec de superbes images, de beaux points de vue, nos camps grillagés pour dormir. Le dernier jour fut un peu l’apothéose. Ben oui, nous étions un peu en quête du Big Five. Jusque là, nous avons éléphants à gogo, buffles et rhino. Le matin du dernier jour, je suis parti de nuit dans le promène couillon Safari du Camp Loge. C’est plus de chance pour observer les fauves. Bingo… une jeune lionne est paisiblement installée au milieu de la route, rentrant de sa chasse nocturne.

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Un peu plus tard, une vieille lionne se demande qui sont ces fameux couillons dans leur étrange véhicule qui la regarde comme des benêts. Enfin, la dernière après midi a été assez extraordinaire. Nous voyons des voitures arrêtes. Pas de doute, il y a quelque chose. C’est un léopard. Bon on  le verra de loin. Il est couché dans les hautes herbes.

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Au retour, on s’arrête au même endroit. Cette fois, c’est un lion qui a pris la place. On ne les verra que de très loin. Nous avons également assisté au bain de l’éléphant, spectacle très drôle, chorégraphié soigneusement avec mouvements de trompes, chute verticale dans l’eau. Il ne manquait que les commentaires de Nelson MONFORT.

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Juste avant de finir, nous avons eu le droit à la photo de carte postale : le rhinocéros à 10 Mètres tout au plus, avec en arrière-fond quelques éléphants, tous se rapprochant du point d’eau pour leur apéro du soir !

Merci donc à lions, girafes, hippo, rhino et conseurs pour ce fabuleux spectacle !

En lien, une vidéo montage photo !

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JO’BURG, LE POIDS DOULOUREUX DE L’APARTHEID

Il faut l’admettre, cette ville interpelle, parfois douloureusement. Je loge en centre ville, quartier de Braamfountain… mais ils sont ou les blancs ? Au bout du quatrième jour, je n’avais toujours pas vu de blanc sud-africain ! Si… une seule de Capetown de passage à l’hôtel. L’apartheid est  pourtant terminé depuis belle lurette ! Tentatives d’explications…

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Les bons musées ont souvent ce mérite, celui de faire comprendre ce passé, qui rend ce présent si troublant ! Le musée de Constitution Hill est situé non loin de l’hôtel… mais il est conseillé d’y aller en Uber, toujours pour raison de sécurité (à pieds, ça le fait toujours avec les règles d’usage) ! Lr musée abrite une des anciennes prisons de Jo’burg. Il est plutôt bien fait. On peut y visiter le quartier des femmes, avec des vidéos assez poignantes sur les raisons des incarcérations et les conditions de vie (évidemment, toutes ces femmes étaient noires). Pour beaucoup de femmes, elles étaient embarqués car elles n’avaient pas de Pass sur elles (carte d’identité mentionnant entre autre la race…). Ça rappelle d’autres sombres histoires. Winnie Mandela (seconde femme de Nelson) a été incarcérée ici d’ailleurs. Tout comme son mari, Nelson… on peut d’ailleurs y visiter sa grande cellule d’isolement, paradoxalement très bien pourvue (bureau…). Toute une autre partie est consacrée aux deux plus célèbres prisons détenus ici : Nelson Mandela bien sûr mais également Ghandi ! Jeune avocat, il est venu s’installer ici. Il a commencé à initier des rebellions pacifiques après s’être vu refuser un siège dans un bus à cause de la couleur de sa peau. C’était bien avant Nelson Mandela, bien avant l’indépendance de l’Inde ! Enfin Constitution Hill abrite également le palais de la Constitution, cette dernière fut établie en 1995. C’est très récent. Pour la petite histoire, outre tous les droits fondamentaux, elle reconnait 11 langues « nationales » !

Cette première étape est assez poignantes. C’est un site qui vaut vraiment le coup et qui mérite de passer un peu de temps.

 

Toujours pour comprendre, j’ai visité le quartier (ou plutôt la banlieue) de Soweto située au sud de la ville. C’est une étape incontournable de Jo’burg. C’est ce qu’on appelle un Township. Ce quartier est peuplé uniquement de noirs (qui qu’il paraît que des blancs viennent s’y installer, pas partout évidemment). Certains quartiers sont terriblement pauvres et sont à mettre au même niveau que le bidonville de Dharavi, que j’ai visité à Bombay il y a quelques années. On s’y est arrêté, ça fait toujours un peu voyeur, je sais. Maintenant, ces tours font vivre quelques personnes de ces communautés et permettent une certaine prise de conscience. Ces quartiers pauvres sont peuplés de travailleurs, pour beaucoup illégaux, venant de pays voisins… mais pas que. Pas mal de programmes sont en place dont beaucoup de programmes privés pour les écoles notamment.

À l’origine, c’était beaucoup de travailleurs de campagnes qui venaient pour travailler dans les mines d’or environnantes. D’autres quartiers de Soweto sont devenus des banlieues qu’on pourraient quasiment qualifier de normales (comme par exemple la rue où se trouvent les demeures de deux prix Nobels : Mandela et Desmond Tutu). Enfin, Soweto est un quartier où des émeutes étudiantes ont pris une grande ampleur : en 1976, des manifestations pour protester contre l’éducation en langue Africaner ont vu l’intervention de la police (manifestation à priori anodine), faisant des centaines de morts, dont Hector Pieterson, enfant de 13 ans. Une photo prise par un journaliste où on voit l’enfant porté par un camarade, fera le tour du monde, agitera les consciences et provoquera un embargo sur le pays, des interdictions de manifestations sportives comme la participation aux JO pour l’Afrique du Sud.

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Et enfin, la visite du musée de l’apartheid est un incontournable. Ce musée est hyper riche. On peut y passer des heures si on veut ! C’est par contre beaucoup de lecture. Et on termine la visite par une salle dédiée à… vous l’aurez deviné… Nelson Mandela ! Le musée nous explique comment L’apartheid a été instauré. D’ailleurs on est vite dans le vif du sujet ! A il y a deux entrées : une pour les blancs et une pour les noirs (je vous rassure… on peut prendre celle qu’on veut !).

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Tout y est décrit… les lois qui ont du être établies après que cette ségrégation blanc/noir ait été établie, les conditions de vie déplorable des noirs, les différences de traitements… jusqu’aux manifestations, les boycotts qui ont vu la fin de l’apartheid et l’arrivé au pouvoir de Mandela…. Les négociations troublées par des attentats… Bref, une vraie leçon d’histoire, de non humanisme puis d’humanisme…

Et pourtant… 25 ans après… force est de constater que le mélanges blancs/noirs dans cette ville de Jo’burg a encore du mal à se faire. Les noirs peuvent accéder aux mêmes endroits que les blancs, ils ont les mêmes droits. Ils ont même investi le centre ville… engendrant le départ de blancs vers de nouvelles banlieues comme Sandton. Les entreprises ont suivies. Aujourd’hui, d’anciens hôtels, d’anciennes banques du centre ville de Jo’Burg sont abandonnés et squattés, devenant même des zones de non droit la nuit tombée.

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Vestiges des mines d’or : c’est l’origine de la ville !

C’est hyper étonnant. Certains quartiers s’en sont sortis par des programmes de rénovation menés sur fonds privés. C’est le cas de Maboneng par exemple. Mais il y encore du boulot… beaucoup de boulot ! Et à quelques kilomètres, le quartier chic de Sandton avec ses hôtels de luxe, des casinos, ses centres commerciaux géants, les belles maisons…

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Bref, tout un paradoxe lié à une histoire douloureuse, avec des cicatrices encore ouvertes !

(Il s’agi ici d’un avis personnel suite aux différentes visites. Il y a sans doute des imprécisions, peut-être des interprétations « maladroites ». Si c’est le cas, n’hésitez pas à laisser un commentaire pour compléter mes propos).

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PREMIERS PAS A JO’BURG

Bienvenues à Johannesburg. Pour les locaux, c’est Jo’Burg, pour les intimes, c’est Josy !
« Hey, faut pas aller là-bas, c’est dangereux ! ». Longtemps, cette ville a figuré dans le peu glorieux Top Ten des villes les plus dangereuses au monde. D’année en année, elle recule dans le classement. Ce n’est quand même pas la panacée. On ne se promène pas dans les rues sans précaution. Il y a des règles d’usage, des rues qu’on ne doit pas prendre, même de jour, ceci parfois à quelques centaines de mètres de quartiers dits « surs ». Ici, un conducteur qui se sent en insécurité peut griller le feu rouge. Pour aller d’un quartier à un autre, on appelle Uber !
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J’ai mis un peu de temps à m’y faire, à JO’BURG. Le jetlag et la fatique n’aident pas. Mon hôtel, top design, est situé dans le centre. A ma grande surprise, je n’ai vu que peu de blancs dans les environs (en trois jours, je n’ai parlé qu’à des noirs… Les blancs, je ne les ai pas vus). L’apartheid est terminé, ce n’est pas pour autant que les gens se mélangent. Les blancs vivent souvent en périphérie ou dans des quartiers quasi fortifiés. Mon quartier est correct ce qui veut dire : « en journée, tu ne crains pas trop, le soir, tu ne sors pas seul et tu te fais accompagner si tu veux retirer de l’argent ». Les gens de l’hôtel sont à ce titre soir avenants et toujours prêts à aider si nécessaire. Des soirées communes sont organisées régulièrement, ce qui permet d’aller dans des lieux où il aurait été impossible d’aller seul. J’ai fait une soirée au sommet d’une tour, jadis infréquentable mais aujourd’hui abordable avec ce genre d’organisation.
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Et puis petit à petit, on s’y fait ! En face de l’hôtel, côté « safe », il y a un café concert au top, assez orienté jazz, musique africaine actuelle : The Orbit. Le petit marché de Neighbourgood est situé tout près de l’hôtel. Il a lieu le samedi matin … dans ce quartier noir. Et pourtant, les blancs s’y pressent. Ca fait même carrément le marché bobo de la ville. On y mange de tout (cuisines du monde), à l’étage, ça fait bon genre de se promener avec son seau à champagne à midi. Quelques « noirs huppés » s’en mêlent.

Tiens, il y en a un qu’on voit souvent ici :
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Un peu plus loin, dans le quartier de Maboneng, on retrouve la même clientèle, cette fois le dimanche. J’ai adoré le quartier. C’est un ancien quartier industriel rénové, là encore pour clientèle bobo, il faut le dire. Mais on y mange de tout : des crêpes ou de la cuisine éthiopienne… Vraiment, ça vaut le détour. A ce titre, il y a une très belle auberge dans le coin : Curiocity, avec qui j’ai fait le tour de Soweto. Ce quartier, ce sont des bâtiments industriels rénovés esprit Loft avec beaucoup de goût !


Je crois donc que cette ville se mérite. Il faut y prendre le temps. Après quelques jours :
– les cicatrices de l’apartheid ne sont pas encore complètement refermées. J’y reviendrai dans un prochain article
– les blancs ont désertés bon nombre de quartiers du centre ville. Des programmes urbains audacieux permettent tout de même un peu de mixité (Maboneng…)
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Et puis petit à petit, on s’y fait ! En face de l’hôtel, côté « safe », il y a un café concert au top, assez orienté jazz, musique africaine actuelle : The Orbit. Le petit marché de Neighbourgood est situé tout près de l’hôtel. Il a lieu le samedi matin … dans ce quartier noir. Et pourtant, les blancs s’y pressent. Ca fait même carrément le marché bobo de la ville. On y mange de tout (cuisines du monde), à l’étage, ça fait bon genre de se promener avec son seau à champagne à midi. Quelques « noirs huppés » s’en mêlent.

Tiens, il y en a un qu’on voit souvent ici :
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Un peu plus loin, dans le quartier de Maboneng, on retrouve la même clientèle, cette fois le dimanche. J’ai adoré le quartier. C’est un ancien quartier industriel rénové, là encore pour clientèle bobo, il faut le dire. Mais on y mange de tout : des crêpes ou de la cuisine éthiopienne… Vraiment, ça vaut le détour. A ce titre, il y a une très belle auberge dans le coin : Curiocity, avec qui j’ai fait le tour de Soweto. Ce quartier, ce sont des bâtiments industriels rénovés esprit Loft avec beaucoup de goût !


Je crois donc que cette ville se mérite. Il faut y prendre le temps. Après quelques jours :
– les cicatrices de l’apartheid ne sont pas encore complètement refermées. J’y reviendrai dans un prochain article
– les blancs ont désertés bon nombre de quartiers du centre ville. Des programmes urbains audacieux permettent tout de même un peu de mixité (Maboneng…)
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Je crois donc que cette ville se mérite. Il faut y prendre le temps. Après quelques jours :
– les cicatrices de l’apartheid ne sont pas encore complètement refermées. J’y reviendrai dans un prochain article
– les blancs ont désertés bon nombre de quartiers du centre ville. Des programmes urbains audacieux permettent tout de même un peu de mixité (Maboneng…)
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J’ai mis un peu de temps à m’y faire, à JO’BURG. Le jetlag et la fatique n’aident pas. Mon hôtel, top design, est situé dans le centre. A ma grande surprise, je n’ai vu que peu de blancs dans les environs (en trois jours, je n’ai parlé qu’à des noirs… Les blancs, je ne les ai pas vus). L’apartheid est terminé, ce n’est pas pour autant que les gens se mélangent. Les blancs vivent souvent en périphérie ou dans des quartiers quasi fortifiés. Mon quartier est correct ce qui veut dire : « en journée, tu ne crains pas trop, le soir, tu ne sors pas seul et tu te fais accompagner si tu veux retirer de l’argent ». Les gens de l’hôtel sont à ce titre soir avenants et toujours prêts à aider si nécessaire. Des soirées communes sont organisées régulièrement, ce qui permet d’aller dans des lieux où il aurait été impossible d’aller seul. J’ai fait une soirée au sommet d’une tour, jadis infréquentable mais aujourd’hui abordable avec ce genre d’organisation.
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Et puis petit à petit, on s’y fait ! En face de l’hôtel, côté « safe », il y a un café concert au top, assez orienté jazz, musique africaine actuelle : The Orbit. Le petit marché de Neighbourgood est situé tout près de l’hôtel. Il a lieu le samedi matin … dans ce quartier noir. Et pourtant, les blancs s’y pressent. Ca fait même carrément le marché bobo de la ville. On y mange de tout (cuisines du monde), à l’étage, ça fait bon genre de se promener avec son seau à champagne à midi. Quelques « noirs huppés » s’en mêlent.

Tiens, il y en a un qu’on voit souvent ici :
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Un peu plus loin, dans le quartier de Maboneng, on retrouve la même clientèle, cette fois le dimanche. J’ai adoré le quartier. C’est un ancien quartier industriel rénové, là encore pour clientèle bobo, il faut le dire. Mais on y mange de tout : des crêpes ou de la cuisine éthiopienne… Vraiment, ça vaut le détour. A ce titre, il y a une très belle auberge dans le coin : Curiocity, avec qui j’ai fait le tour de Soweto. Ce quartier, ce sont des bâtiments industriels rénovés esprit Loft avec beaucoup de goût !


Je crois donc que cette ville se mérite. Il faut y prendre le temps. Après quelques jours :
– les cicatrices de l’apartheid ne sont pas encore complètement refermées. J’y reviendrai dans un prochain article
– les blancs ont désertés bon nombre de quartiers du centre ville. Des programmes urbains audacieux permettent tout de même un peu de mixité (Maboneng…)
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Et puis petit à petit, on s’y fait ! En face de l’hôtel, côté « safe », il y a un café concert au top, assez orienté jazz, musique africaine actuelle : The Orbit. Le petit marché de Neighbourgood est situé tout près de l’hôtel. Il a lieu le samedi matin … dans ce quartier noir. Et pourtant, les blancs s’y pressent. Ca fait même carrément le marché bobo de la ville. On y mange de tout (cuisines du monde), à l’étage, ça fait bon genre de se promener avec son seau à champagne à midi. Quelques « noirs huppés » s’en mêlent.

Tiens, il y en a un qu’on voit souvent ici :
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Un peu plus loin, dans le quartier de Maboneng, on retrouve la même clientèle, cette fois le dimanche. J’ai adoré le quartier. C’est un ancien quartier industriel rénové, là encore pour clientèle bobo, il faut le dire. Mais on y mange de tout : des crêpes ou de la cuisine éthiopienne… Vraiment, ça vaut le détour. A ce titre, il y a une très belle auberge dans le coin : Curiocity, avec qui j’ai fait le tour de Soweto. Ce quartier, ce sont des bâtiments industriels rénovés esprit Loft avec beaucoup de goût !


Je crois donc que cette ville se mérite. Il faut y prendre le temps. Après quelques jours :
– les cicatrices de l’apartheid ne sont pas encore complètement refermées. J’y reviendrai dans un prochain article
– les blancs ont désertés bon nombre de quartiers du centre ville. Des programmes urbains audacieux permettent tout de même un peu de mixité (Maboneng…)
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Je crois donc que cette ville se mérite. Il faut y prendre le temps. Après quelques jours :
– les cicatrices de l’apartheid ne sont pas encore complètement refermées. J’y reviendrai dans un prochain article
– les blancs ont désertés bon nombre de quartiers du centre ville. Des programmes urbains audacieux permettent tout de même un peu de mixité (Maboneng…)
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