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Puno et les Iles du Lac Titicaca

Pourquoi pendre le bus de jour pour voyager de Cuzco à Puno, sur les bords du lac Titicaca ?

  • Car le bus de nuit vous débarque entre 4 heures et 5 heures du matin, ce n’est donc pas top pour finir sa nuit
  • Car c’est une des uniques occasions de découvrir l’Altiplano péruvien. Les paysages sont simplement magnifiques. Dommage, les vitres du bus sont sales et que je n’ai rien pour faire les carreaux !
  • Le trajet pase vite et l’heure d’arrivée laisse le temps d’organiser la journée suivante

Je dois dire que je commence à courir un peu après le temps. Il y a tant de choses à voir par ici ! Mon plan est donc assez simple. Ici, je vais jouer la sécurité et l’efficacité avec un Tour à la journée me menant sur deux îles ddu Lac Titicaca. Dites-le à vos enfants, ça fait toujours son petit effet ! Il s’agit du lac navigable le plus haut du monde (plus de 3800 mètres d’altitude). Et même à Puno, ville portuaire, le moindre effort se fait ressentir directement au niveau du souffle.

Je trouve donc un tour dans la rue commerçante de Puno à 50 soles la journée, repas inclus (soupe et truite à la plancha). Qui dit mieux (13 euros la journée, en bateau rapide). Rapidement, la ville de Puno la porte d’entrée du Lac Titicaca, côté péruvien. Niveau architecture, son intérêt est limité. J’y ai toutefois passé une bonne soirée. Il y a de l’âme ici !

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Cathédrale de Puno

Le bateau est top, on se croirait dans un bus ! Le guide a l’air pas mal. Je comprends tout de ce qu’il dit en espagnol ! S’il manque un petit truc, la traduction anglaise me permet de combler.

La première halte de la journée est Las Islas Uros. J’étais impatient de découvrir ces îles artificielles flottantes où sont censées vivre plus de 2000 personnes. J’avais vu de superbes reportages la dessus il y a plusieurs années à la TV. Mouais… ça a bien changé ! Très clairement, nous sommes arrivés dans une sorte de cirque à touristes, avec plus grand-chose d authentique. Bien sur les techniques de constructions de ces îles restent intéressantes, marcher sur le roseau est assez improbable, le pourquoi de ces îles (les Uros les avaient créées pour échapper aux Incas). Pour le reste, passez votre chemin. C’est à peu près tout ce que je déteste en voyage : culture totalement folkloriste, dans le sens le plus péjoratif du terme, « ouvre ton portefeuille » (les pseudo-habitants chantent en français, italien… pour quémander une pièce), explications du guide totalement bidons… Bref, ça ne restera pas un souvenir impérissable.

Heureusement, la deuxième étape nous a débarqué dans la petite île de Taquile, pour le coup superbe. Ok, il y a beaucoup de touristes qui, comme moi, ont emprunté le tour à la journée. Mais cette petite île reste encore préservée. Sa population vit de l’agriculture et de l’artisanat, surtout du tissage. D’ailleurs, quasiment tous les femmes croisées filent la laine de manière totalement automatique, comme si le corps avait développé une extension naturelle avec des aiguilles au bout des doigts. Le petit commerce sur la place offre de belles pièces textiles artisnales, avec de la « vraie matière », à des prix bien plus intéressant que Cuzco. Des terrasses andines ont été aménagées pour l’agriculture. Les paysages et la vue sur le lac font un peu penser à des paysages méditerranéens, avec une eau Azul. Seule différence, la température de l’eau ne dépasse pas 7 degrés ! Avis aux amateurs !

Il y a la possibilité de s’organiser des trucs en solo de Puno. Les horaires de bateaux sont affichés au port. Ce jour là, j’avais la flemme et vu le prix, je n’ai pas voulu me prendre la tête. Vous l’avez compris, il y avait du bon et du moins bon ! Comme toujours, on retiendra les belles images de la journée !

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LA MONTANA DE 7 COLORES

Je commence à m’y habituer à ces réveils à pas d’heure. Cette fois, c’est à nouveau pour un trek, mais simplement d’une journée. Je file vers  la Rainbow Mountain ou la Montaña de 7 Colores, Vinicunca de son vrai nom. C’est drôle mais cette destination, aujourd’hui second point d’intérêt dans les environs de Cuzco, était quasiment inconnue il y a encore 4 ans. Ce n’est qu’en 2015 que les Tours Operators ont commencé à organiser des tours pour cette destination. J’ai entendu dire que cette montagne était auparavant souvent recouverte par la neige, mais que le réchauffement climatique fait qu’elle est plus accessible aujourd’hui.

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Les montagnes alentours

Bon, réveil à 3 heures du matin, embarquement à 4h et départ pour environ 3 heures de route. Comme d’habitude, à l’arrivé il pleut et on ne voit rien. On s’arrête pour un petit déjeuner sommaire et c’est parti pour la randonnée. Je fais la connaissance de 3 français, visiblement aguerris à la marche, avec qui je réaliserai l’ascension. Cette randonnée est considérée comme « dure ». De 2 heures à 3 heures de marche en théorie, 400 m de dénivelé positif…. Facile me direz-vous. C’est sans compter l’altitude ! Le dernier point de vue s’élève à plus de 5 100 mètres. Un Japonais, pas loin de moi dans la montée avait carrément un équipement pour s oxygéner !

Beaucoup de gens démarre d’ailleurs l’ascension à pied, la finisse à cheval…  Les guides  pour les chevaux sont des locaux, pour le coup pas « déguisés », simplement vêtus en tenue de tous les jours. C’est drôle car plus on monte, plus les montagnes se colorent, se mêlant aux couleurs vives des tenues locales.

Je crois que nous avons de la chance. Le ciel s’est complètement dégagé, même si des nuages continuent de menacer. Nous arriverons en haut assez rapidement, avec les félicitations de notre guide âgé de … 12 ans (c’est aussi ça le Pérou). Attention tout de même à l’acclimatation. Certaines personnes peuvent souffrir de maux de têtes violents et de nausées. Mieux vaut éviter d’y aller des le premier jour à Cuzco ! Pour ma part, j’ai mangé des bonbons au Coca toute la montée. D’autres mâchaient des feuilles de Coca. Une promenade de santé ! Nan, je rigole ! Il faut écouter son corps, ne pas essayer de suivre qui que ce soit, aller simplement à son rythme.

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Vue sur la vallée et la dernière montée

Là-haut, la vue est simplement sublime. Ok, ce ne sont pas les couleurs vives improbables vendues sur les affiches de Cuzco, retouchées à coup de Photoshop et de filtres. C’est simplement une montagne, avec une déclinaison de couleurs étonnantes : du vert en passant par le jaune ou l’orange ! Ce sont les différentes couches sédimentaires qui génèrent ce fabuleux jeu de couleur. Le rouge, c’est l’oxyde de fer… Le jaune, c’est le souffre et le vert le sulfate de cuivre.  Les autres montagnes sont tout aussi belle même si notre point de vue nous dirige tout droit vers Vinicunca. C’est nuageux aujourd’hui… mais nous avons une couleur bonus : le blanc de la neige tombée la nuit précédente !

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C’est classe, n’est-ce pas ?

Et gros coup de chance à nouveau : les nuages ont recouvert la montagne 10 minutes après notre arrivée. Ça veut dire que 80% des gens n’ont rien vu aujourd’hui. Nous avons fait parti des 20% veinards, grâce à notre ascension «  maillot à pois rouge ! ». Il est normalement possible de redescendre par un autre chemin. En cette période de pluie, cet itinéraire est fermé. Ce n’est pas très grave en soit. La descente, avec ses paysages changeants, est tout aussi délicieuse : lacs, pâturages de lamas…

Bien qu’il faille y consacrer une journée complète, cette rando avec son point final est simplement un « Must ». Il faut y aller par un « Tour Opérator » de Cuzco. En solo, c’est loin et compliqué. En plus, ce n’est vraiment pas cher : négocié à 50 soles la journée avec petit déjeuner, guide et repas du midi inclus. Une entrée à 10 soles est à payer sur place. Pour la montée à pied, une bonne condition physique est nécessaire. Même avec la condition et/ou pour une montée à cheval totale ou partielle, mieux vaut s’être assuré avant à sa capacité à faire face à l’altitude. Les effets du mal d’altitude ne sont pas agréables !

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TREK DU SALKANTAY VERS LE MACHU PICCHU

Et voilà ! J’y suis… Après une nuit de bus d’Arequipa, je viens d’arriver à Cuzco… la capitale de l’Empire Inca. Ca s’est rafraîchi ici. En même temps, on est à 3400 mètres. Et Cuzco, c’est quoi ? C’est la porte d’entrée vers le Machu Picchu, le fameux ! Du coup, je pose mes affaires à l’hôtel (j’ai réservé un hôtel top… c’est mon cadeau de Noël à moi… 17 € la nuit avec petit déjeuner) et fonce vers le centre ville, où des centaines d’agences qui travaillent plus ou moins entre-elles, se tirent la bourre pour vendre le Machu et si possible le trek qui va avec.

 

LE TREK DE SALKANTAY

Ah oui, je n’ai pas envie du Machu Picchu « facile ». Du coup, je pars pour un trek. Il y a bien le Trek des Incas, hyper célèbre. Il faut le réserver longtemps à l’avance (quoi qu’à cette période de pluies, il semble possible de le dégoter quelques jours avant). Mais il coûte surtout super cher (entre 500 et 600 dollars les 4 jours) ! Je me rabats donc sur le non moins difficile trek de Salkantay. Au-delà de sa cinquantaine de kilomètres, il passe surtout par un sommet au-delà de 4600 mètres, ce qui en fait sa difficulté majeure. Autre difficulté : la météo est capricieuse en cette période de pluie, avec le risque de ne rien voir certaines journées. C’est aussi ça le trekking.

Je négocie un bon plan avec Machu Picchu Réservations (800 soles, trek + rainbow mountain + bâtons de marche + sac de couchage + Wayna Picchu + train au retour). Et c’est parti dès le sur-lendemain. Et oui, mon calcul est simple : visiter le site le 1er de l’an. Ca a de la gueule, non ?

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Le Salkantay, que je n’ai jamais vu en entier !

Jour 1 : le pire de la journée pour moi a été la première minute. Quelle idée… Il faut se réveiller à 3 heures du mat’ ! Oh p…, ça pique. Je ne saurai dire combien d’heures de bus nous avons mis pour aller au premier arrêt p’tit-déj. On ne déconne pas avec le sommeil, j’ai donc tranquillement fini ma nuit dans le bus. J’ai tout juste aperçu quelques montagnes avant l’arrêt… Ah oui ! Car après, on ne voyait plus rien. Quand je dis rien, c’est rien ! En plus, la pluie se met à tomber à torrent alors que nous allons commencer la marche du premier jour. J’ai tout prévu : pancho et sur-pantalon de pluie. Une fois l’équipement mis, je suis « mort ». Même mettre un sur-pantalon à presque 4000 mètres… ça tue ! Bon allez, c’est parti. Par chance, ça commence à se dégager. On retire les couches de vêtements… ça me gave car ça me crève plus que la marche ! La première journée est assez cool. On rejoins une lagune : « Lago Humantay ». C’est bien pentu mais en une heure et demi, nous voilà en haut. Ce lac est entouré de montagnes, de glaciers qui se jettent littéralement dans le lac.

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Photo de Sebastian, l’autrichien ayant fait le trek avec moi

C’est magnifique cette couleur turquoise, même si derrière on ne voit que partiellement la montagne. Avec les nuages, les couleurs changent. Les vallées alentours… c’est un peu comme dans le Seigneur des Anneaux. Ok, on n’a pas le super soleil, mais on a des couleurs changeantes, et du coup des paysages simplement de fou. Le guide nous fait son blabla sur Pachamama (c’est la Déese Terre, vénérée par les Incas). Au retour, première tourista pour une fille du groupe. Pas de panique, j’ai la trousse à pharmacie (Sylvie, ils t’aiment ici !). Le campement a de la gueule, déjà car il n’y a pas de tente à monter ! Et puis, même pas froid malgré les 4000 mètres ! Le lendemain, nous somme réveillés avec un thé au Coca dans la tente (pour combattre le mal d’altitude).

Jour 2 : et oui ! car aujourd’hui, nous montons… et nous montons haut ! à 4650 mètres. Les nuages sont toujours là. Les pics se sont blanchis durant la nuit. En ce qui me concerne la montée se fait sans embûche. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Sebastian, l’autrichien, regrette tout d’un coup la cigarette. Moi je dis « merci mon hypnotiseur » (d’ailleurs, ça fera un an que je ne fume plus dans 4 jours !). Un des mexicain, pourtant grand sportif (il a traversé la manche à la nage) souffre de maux de tête. Bref, je ne vais pas dire non plus que j’ai fini en courant, mais j’ai fini tranquile. A l’approche du sommet, les pas ralentissent et c’est pareil pour tout le monde !

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Je suis le plus à gauche !

Là-haut, le guide nous fera une cérémonie pour « touristes glandus qui ferment les yeux » et font des offrandes à Pachamama (on a enterré des feuilles de coca ! Normalement une offrande, c’est au moins un lama ! Tout se perd…). Et là, de nouveau, on ne voit plus rien et on ne verra plus rien jusqu’à la fin de la journée. Nous descendons quasiment 2000 mètres de dénivelé sous la bruine. Pas très agréable, avouons-le. La végétation change néanmoins. Nous passons à une végétation de forêt, quasi de jungle.

Jour 3 : là, c’est le pompom ! On prend le petit-déjeuner. Le guide vient me voir en aparté et me propose de goûter au petit-déj’ inca. Curieux, j’essaie ! C’est une liqueur à plus de 20 degrés et il vient de la préparer, elle est tiède ! Quelques minutes après, je me rends compte qu’il est complètement bourré… En soit, c’est son problème… mais nous, on ne sait pas où on va ! Il recommence avec sa Pachamama (mais je crois que Pachamama non lus ne comprend rien)… Ca ne fait plus rigoler certains qui commencent à avoir les pétoches. J’ai repérer le chemin, normalement c’est tout droit. On demande quand même au commis de cuisine de venir avec nous. Le guide, lui, est devant. Les explications sont réduites « à la portion congrue » et on ne s’en porte pas plus mal ! Il a du faire deux fois plus de kilomètres que nous. Heureusement, ce troisième jour est tranquille: nous nous arrêtons à midi à Santa Térésa où les treks 4 jours rejoignent Aguas Calientes. Nous, on finit notre journée aux sources d’eaux chaudes dans les montagnes.

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Jour 4 : deux possibilités s’offrent à nous. Descendre jusqu’à Aguas Calientes. C’est trois heures à pieds sur une route où passent les voitures et à priori avec un intérêt limité…

Bof… Sinon, c’est Zip Line et ensuite bus jusqu’à Aguas Calientes. C’est parti pour cette option. Moi, je voyais le truc comme l’accro-branche de Creac’h Gwen à Quimper. Non, du tout… le premier « vol », c’est un cable de 300 mètres à environ 300 mètres du sol. Pour la petite histoire, je m’élancerai en dernier laissant passer tous les autres pour « voir comment ils faisaient » et pour m’assurer de la solidité du cable. Bref, j’ai traversé des ponts suspendus avec des trous, retraversé le canyon la tête en bas et finis par faire le condor, le tout pas très fier (mais je n’ai pas de photos !).

Nous rejoindrons le reste du groupe pour finir la marche de la journée pour Aguas Calientes : c’est en fait le village au pied du Machu. C’est assez original car ces trois heures de marches se passent sur le bord de la voie ferrée, où nous contournons la montagne Machu Picchu. De temps, en temps, on voir passer un ces trains bleu et jaune et Peru Rail.

Nous passerons cette dernière nuit à l’hôtel pour le coup. Nous sommes le 31 décembre. Les rues se parent de jaune (c’est la couleur du nouvel an). En ce qui nous concerne, le nouvel an se passera de la manière suivante : une bouteille de rouge en apéro au goulot, un resto hyper simple avec les mojitos en digestif (il a fallu tout le repas pour les préparer…), une bouteille de « champagne » simplement immonde… et une bière. Compte tenu de l’heure du réveil du lendemain (3 heures et demi) et la journée qui nous attendait, c’était dodo pour tout le monde. Sauf… pour moi…

 

JOUR 5 : LE MACHU PICCHU

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J’ai bien choisi mon jour : Cette fois, la tourista, c’est pour bibi. Une heure du matin, deux heures, l’heure du réveil…et toujours au même endroit. Je prends les louzou (médicaments en breton), avec effet lent mais efficaces. Pas assez efficaces toutefois pour entreprendre la montée de la montagne à pieds (une demi-heure de marche puis une heure d’escaliers en continu !). Tant pis, je prendrai le bus qui coûte une blinde et m’économiserai pour la suite. Tiens dans la file du bus, y’a un gros connard qui tape l’incruste et passe devant tout le monde… C’était moi (anh !!!). J’avais pris un peu de retard le matin aux toilettes et aurais retardé tout mon groupe si je n’avais pas fait ça. J’ai quand même du expliquer ça à deux suisses, au début énervés, à la fin morts de rire de mes explications.

Bref, c’est quand même le Machu Picchu. Ou pas… Il fait un temps de m… et on ne voit rien. On rentre sur le site avec une vision à 5 mètres … super. Notre guide recommence avec ses explications sur Pachamama. Me concernant, ça va mieux mais c’est pas encore le top !

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Et pendant ses explications, le site se dégage. On commence par apercevoir les montagnes en arrières plans, puis le Yuayna Picchu (la célèbre montagne du site qu’on voit sur toutes les photos). Avec du recul, je dirais qu’on a une sacrée chance : non seulement tout s’est dégagé, mais en plus des nuages sont accrochés à droit ou à gauche, donnant amplifiant le caractère mythique du lieu.

Après avoir visité beaucoup de site maya, je dois avouer ici une certaine frustration. Ici, quasiment tout est basé sur des hypothèses, avec très peu de certitudes et pour cause :

  • le site n’a été redécouvert qu’au début du vingtième siècle, avec une absence totale d’écrits préalables
  • le site n’a été occupé que peu de temps (une centaine d’année ?)
  • et d’ailleurs, la période Inca est très courte dans le temps…

On a donc au final peu d’explications sur les lieux. L’architecture en elle-même n’est pas extraordinaires dans sa réalisation. C’est davantage les prouesses techniques ayant permis de bâtir une telle cité à un tel endroit qui bluffe totalement ! Quelle idée de faire une ville sur une montagne si hostile, d’ailleurs comment ont-ils fait avec ces pierres énormes qui constituent les édifices ?

Et de n’importe où on se place sur le site, c’est simplement grandiose. J’avais réservé l’ascension du Wayna Picchu. Je vais y aller à mon rythme, en serrant les fesses (eh eh). C’est surprenant. Avec cette météo, dès qu’on se retourne, on ne voit plus la même chose. A certain moments, on distingue quand même :

  • Le Condor
  • Einh ?
  • Oui, le Condor : le Machu Picchu a été construit sur la forme d’un Condor, animal sacré. Et on en distingue parfaitement les formes.
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Vous le distinguez le condor ?

Cette journée est simplement superbe. On y prend pleins les yeux. Vers 13 heures, une pluie torentielle commence à s’abattre. Il est temps de rentrer. La santé va  mieux ! Je ferai la descente par les marches cette fois. J’arriverai à Aguas Calientes creuvé, mais heureux… ayant sans aucun doute perdu 2 kg dans ces 24 heures. Pour le retour, j’ai pris le train jusqu’à Ollantaytambo, une des portes d’entrée de la Vallée Sacrée.

 

A refaire ?

  • je ferais le trek en 4 jours et non en 5 (4ème jour au Machu)
  • je remonterais en bus, surtout si vous avez prévu le Wayna ou la Montana
  • je ferais forcément une nuit à Aguas Calientes (même sans le trek), afin de profiter du site au lever du soleil
  • je referais un retour en train. Même si très cher, il est mythique ce petit train d’un autre temps.
  • j’arriverais ou repartirais par la vallée sacrée d’Ollantaytambo

 

Prochain article : la Vallée Sacrée des Incas

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CUSCO ET LA VALLEE SACREE

CUSCO OU CUZCO

Cusco, ce nom raisonne souvent avec Machu Picchu. Mais si je vous dit que Cuzco signifie en Quechua « Le Nombril de la Terre », rien que ça… Ca laisse songeur. J’ai passé 15 jours dans cette région entre trekking, visite de sites archéologiques, visite de la ville et de ses alentours proches.

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La cathédrale de Cusco, de la Plaza de Arma

Cusco aurait été fondé par Manco Capac (premier empereur du Peuple Inca…) et Mama Occlo (déesse de la fertilité). C’est ensuite devenu la capitale de l’Empire Inca qui s’étendait du sud de la Colombie au milieu du Chilie environ. Cette ville a bien entendu fait les frais des conquistadors espagnols. Détruite en partie, elle a été reconstruite sur les ruines de vieux temples ou autres constructions incas. A l’origine, cette ville avait été bâtie sous la forme d’un puma, animal sacré chez les Incas (vous vous rappelez, le Machu Picchu, c’est un condor…).

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Aujourd’hui, forte de l’activité touristique, cette ville est très animée. On y trouve des restaurants en tout genre comme des cuyerias (littéralement des « cochondinderia »). On y trouve des pulls en Alapaga à 300 dollars et d’autres à 20 dollars (c’est évidemment tout sauf de l’alpaga à ce prix). Tous les touristes achètent leur bonnet péruvien et leur pull moche à tête de lama et se retrouvent sur la Plaza de Arma ! Les bâtiments de la ville sont assez étonnants. Très souvent, on retrouve les bases de l’architecture inca avec des fondations en très grosses pierres taillées minutieusement, avec ensuite le reste de la construction en type colonial. Les églises ont été construites sur d’anciens temples. A l’intérieur, les espagnols n’ont pas réussis à supprimer toute culture inca : dans la cathédrale, on y trouve un tableau de la cène avec… un cuye (cochon d’inde rôti) à la place du pain ! Sur d’autres édifices, on peut retrouver trace de condor ou de feuilles de coca.

Parmi les musées de la ville, le musée Inca est pas mal (pour le Pérou), avec des reconstitutions de momies, des crânes originaux déformés (des civilisation pré-incas se faisaient allonger le crâne en guise de distinction). Le musée Historico Regional vaut également le coup d’oeil (il est compris dans le boleto turistico). Le musée d’art moderne ne présente aucun intérêt selon moi. Tout autour de Cusco, plusieurs sites archéologiques sont très intéressants. J’ai fait la visite en prenant un tour à 20 soles, les entrées sur les sites étant elles aussi comprises dans le Boleto turistico (cf. ci-dessous). Bref, il y a moyen de se prendre pour un vrai Quechua en visitant tous ses sites !

Et Cusco, c’est aussi son marché San Pedro. J’ai l’impression qu’il s’y passe toujours quelque chose. Avant le jour de l’an, les vendeurs de slips et strings jaunes se tiraient la bourre (il paraît qu’il faut porter ça pour le passage de la nouvelle année). Le jour de l’Epiphanie, il se vend des poupées et des habits pour poupées. Celles-ci seront ensuite bénies à l’église (une par famille). Et tous les jours, à mon grand plaisir, les vendeurs de jus de fruits frais auront fait mon bonheur ! Je n’ai pas testé les Ceviches servis sur place, doutant un peu de la fraîcheur des poissons. Possibilité de se faire Entrée -Plat-Dessert à moins de deux euros !

Bref, il y a de quoi faire dans cette ville !

 

LA VALLEE SACREE DES INCAS

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A quelques kilomètres de Cusco, la Vallée Sacrée des Incas s’étend sur une quarantaine de kilomètres entre Pisac et Ollantaytambo, le long du fleuve Urubamba. Ca peut être un point d’entrée sympa avant le Machu Picchu. Pour ma part, je l’ai fait après le Machu Picchu. D’Aguas Calientes, j’ai pris le train qui m’a arrêté à Ollantaytambo, ma première étape dans la Vallée Sacrée.

Ollantaytambo : j’ai été reçu dans un nouvel hostel « aux petits oignons ». Et d’ailleurs, je m’y suis senti bien, dans ce petit village. Il y a de l’âme, du charme. Idéal donc pour récupérer du petit pépin gastrique !

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On retrouve encore beaucoup de trace du vieux village inca. Les rues ont conservées leur tracée d’origine : une des rares trace de l’architecture authentique inca.

Sur les deux flancs de montagne, on retrouve des ruines assez impressionnantes. D’un côté, une forteresse s’élève au sommet de plusieurs étages de terrasses. Elle fut le siège de combats acharnés entre Incas et Espagnols, Manco Inca s’y réfugiant pour tenter de fédérer la résistance inca après la chute de Cuzco. Ces constructions avaient donc un intéret militaire mais également religieux avec le Temple du Soleil. Sur l’autre flanc de montagne, le site de Pinkullyuna offre une superbe ballade avec une belle vue sur la ville et sur le site majeur. Ces ruines sont ‘anciens entrepôts agricoles. La vallée sacrée a en effet un potentiel agronomique important ! On le verra avec d’autres lieux encore.

 

Pisac : un de mes coups de coeur de la Vallée Sacrée

Cette ville est à l’opposée d’Ollantaytambo, géographiquement. J’en ai fait ma deuxième étape en prenant un premier colectivo près du marché pour aller vers Urubamba, puis changement de bus pour Pisac. Super facile et très économique (5 soles tout au plus). Outre ses ruines, la ville de Pisac est également connue pour son marché. Comme beaucoup de marché touristiques en Amérique du Sud, on trouve la même chose d’un stand à l’autre et il s’agit souvent d’articles très bas de gamme. Bon, je n’y allais pas pour ça. La montagne qui surplombe le village est recouverte de terrasses et de ruines incas. Personnellement, je reste toujours aussi « scotché » devant ces terrasse, ou l’art d’apprivoiser la montagne pour développer des cultures. Outre cette fonction agricole, Pisac avait aussi très probablement une fonction militaire, au même titre qu’Ollantaytambo.

Autre particularité des lieux : sur la falaise en face du cillage principal, on peut observer des trous. Il s’agt en fait de tombes incas qui ont été pillées. Pour visiter le site, j’ai démarrer une rando du village jusqu’au sommet. Normalement, il y a la possibilité de  faire une boucle en redescendant par les terrasses. En cette saison des pluies, compte tenu des éboulement possibles, la descente par ce versant était interdite.  Des bus peuvent également atteindre le sommet, avec la possibilité de visiter le site assez rapidement.

Les Salineras et Moray

C’est le dernier jour dans la Vallée Sacrée, et j’ai encore bien des choses à voir ! Je vous avais dit que les alentours de Cuzco ne manquaient pas d’atouts et de curiosités.  D’ailleurs, aujourd’hui, c’est un peu le jour des curiosités.

De Pisac, je reviens sur mes pas à Urubamba. De là, je prend un colectivo pour Maras (il y en a un direct !).Et ensuite, la galère peut commencer. J’ai en effet décider de visiter les Salineras et Moray dans la journée. Il est possible d’atteindre les deux sites à pieds. Mais les deux cumulés dans la même journée, ça fait pas mal de kilomètres. Je réussis donc à négocier pour 40 soles les deux sites + retour au croisement de la route vers Cusco.

La ville de Maras est située à plus de 3000 mètres d’altitude. Ce village a semble-t-il vécu grâce à ses salines. Euh, elle est où la mer ??? Et bien, c’est grâce à une rivière saturée en chlorure de sodium que les locaux ont développée une activité qu’on a davantage l’habitude de voir en bord de mer : 3600 bassins et production annuelle de 200 tonnes de sel. Les bassins sont là encore situé sur le flanc d’une montagne : un travail de titan !

De l’autre côté, la curiosité est aussi étonnante. On a l’impression de pistes d’atterrissage pour la navette de la Soupe aux Choux, ou encore d’un stade rond avec des gradins tout autour.

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Nous sommes à Moray. Il existe plusieurs hypothèses sur la fonction de ce site mais la plus probable semble être « un laboratoire agricole ». Et ça tient la route ! En effet, l’utilisation de terrasses en rond permet de constituer des niveaux de températures et d’ensoleillement. En agronomie, on compte souvent en « somme de températures ». Il se dit que cet endroit était un laboratoire, permettant la sélection et le développement d’espèces végétales dans un petit milieu !

 

Allez, je ne détaille pas le reste de mes visites dans cette vallée sacrée et autour de Cuzco. Sachez qu’il faut avoir le Boleto turistico pour accéder à la majeure partie des sites (sauf les salineras… 10 soles). Ce billet coûte cher : 130 soles. J’en ai profité pendant 4 jours donc ça va… et si ça permet la conservation des sites… Alors pourquoi pas !

Petit conseil : si vous ne faites pas de trek pour le Machu Picchu, un circuit Vallée Sacrée à partir de Pisac, jusqu’à Ollantaytambo, puis train jusqu’à Aguas Calientes, puis Machu, me semble être pertinent sur pleins de points : acclimatation, montée en puissance des sites, gain de temps grâce à un circuit bien pensé !

 

 

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AREQUIPA ET LE CANYON DE COLCA

Après près de 4 mois et demi de voyage, me voilà au Pérou ! Ahhh … Estabàn, Zia, Tao les Cités d’Or… Les Condors… Me voilà ! A propos du Condor, pour ceux qui connaissent la géographie sud-américaine, j’ai moi aussi fait un grand vol, comme le fameux oiseau andin. Une opportunité de vol Low Cost m’a fait voyager de Piura (première ville au nord du Pérou) à Arequipa (Sud du Pérou (via Lima)… le tout pour 75 dollars. J’ai évité une cinquantaine d’heure de bus, je pense… Dans la bataille, je n’irai pas visité la Cordillère Blanche qui me faisait bien rêver… Je ne verrai pas non plus la capitale Lima. Mais pas de regret… je sais que je ne ferai pas tout. De plus, le 15 février, je quitte l’Amérique du Sud pour un autre continent… Donc le temps est compté !

C’est donc à Arequipa que j’ai atterri. Personnellement, cette ville ne me disait rien. J’avais lu sur pas mal de blogs qu’on l’appelait la ville blanche, qu’elle était la porte d’entrée vers un beau trek… Pour moi, c’était Surpraïse ! Et ben, je n’ai pas été déçu. Je pense même pouvoir dire que c’est une des villes où je me suis senti le mieux depuis le début de mon voyage. Pourquoi me direz-vous ?

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La Cathédrale et la Place d’Armes
  • Il fait bon : une vingtaine de degrés en journée, une petite quinzaine le soir…
  • C’est beau : la ville est en effet « blanche », avec des constructions coloniales bien conservées, des rues où il est agréable de se balader, un superbe centre avec sa cathédrale et sa place d’armes
  • C’est « nature » : de la place d’armes, la vue sur la crête des volcans enneigés est simplement magnifique
  • C’était Noël ? je ne sais pas… s’il y a une chose dont je suis sûr… c’est qu’un contexte favorable peut magnifier un lieu (ou inversement)… Je l’ai vérifié à pleins de reprise en voyage.

Le premier jour, je me suis installé chez Larry et César dans le cadre du Couchsurfing (ils me reçoivent gratuitement). Là, j’ai ma chambre privé… j’ai le repas du soir… le petit déjeuner. César tient un restaurant dont la cuisine est à base de pommes de terre (une dizaine de variété dans l’assiette ! Vous pouvez la combiner avec tout, y compris de l’Alpaga! La pomme de terre au Pérou… c’est un peu comme les fraises à Plougastell ! Le restaurant s’appelle Hatunpa !

Le Trek du Canyon de Colca

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Pas compliqué : on descend jusqu’en bas… et on remonte !

J’ai vite commencé à regarder pour un trek dans la fameuse vallée de Colca. Vous avez le choix, il y a un Tour Opérator tous les 5 mètres. Vous pouvez tout comparer… ils proposent tous la même chose. D’ailleurs, peu importe le tour que vous choisirez, vous serez ensuite mélangé avec les voisins ! Donc… info pratique : le tour de 2 jours est négociable à 85 Soles, celui de 3 jours à 125 Soles = 70 soles à l’entrée non négociable évidemment. Le tour peut également se faire en autonomie. Pour ma part, je préférais rejoindre un groupe…

J’ai choisi le tour de trois jours. C’est faisable en deux jours mais vous finirez crevé, non pas par la difficulté mais plus par un réveil à trois heure du matin le premier jour + la rando de la journée… puis un réveil à 3h30-4H00 pour la rando du lendemain. En trois jours, ça se passe comme ça !

Premier jour : 2h45… réveil… J’aime pas ça. Je file en face de l’hôtel passe me prendre. On file vers la première ville à travers les montagnes (on passera à 4900 mètres), on apercevra quelques lamas… mais il pleut… il y a du brouillard… On arrive au petit déjeuner… tout le monde fait à moitié la gueule. « Se lever à trois heures du matin pour ne rien voir… » On continue la route, on nous arrête à un premier village « artisanat attrape-touriste » où on vous propose la photo « mama-lama » très commune au Pérou. Ensuite, c’est route vers le Canyon avec deux stops : un pour un mirador (l’occasion d’observer les cultures en  terrasses qui datent du pré-inca) et le second au mirador des condors… où on ne voit rien du tout à cause du brouillard ! Tant pis, on va espérer les voir durant le trek.

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Les terrasses. Au fond sur le glacier, c’est la source de l’Amazone !

Le trek du premier jour est assez simple : on descend au fond du canyon. On aura la chance de voir 4 ou 5 condors à une quinzaine de mètres. Ils sont impressionnants ces oiseaux. Imaginez : ils peuvent atteindre 3 mètres d’envergure ! Mais la descente, ce n’est pas si facile…. sauf pour moi (je déconne) : je finirai en tête de mon groupe avec 15 minutes d’avance sur la première poursuivante. La suite, déjeuner dans un hôtel basique, sieste, bavardages et repas du soir. On ne mettra pas longtemps à s’endormir.

 

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Hôtel première nuit

Deuxième jour : là, c’est cool… départ vers 8 heures. On avance lentement. Le guide en profite pour nous faire des cours de botanique le long du parcours. Il nous parle un peu également d’histoire locale. Je pense que par moment « il inventait un peu »… Il n’y a pas à dire, le chemin est fabuleux. Ces gorges sont impressionnantes. Figurez-vous qu’elles sont les troisièmes les plus profondes au monde (4000 mètres au plus profond entre le point le plus haut et celui le plus bas, le grand canyon n’est qu’à 2000). On traverse des villages avec toutes ces populations toujours vêtues d’habits traditionnels et de leur chapeau colorés (la route ne dessert les villages que depuis 5 ans). Cette deuxième journée se termine au Canyon, où nous prendrons possession de notre hôtel avec superbe piscine (sur le trek de deux jours, vous n’aurez pas le temps d’en profiter, à cette période). On a toute l’après-midi pour en profiter !

 

Troisième jour : réveil à 3H50… départ à 4h20 à la frontale. On est prévenu… Aujourd’hui, il faut tout remonter. La descente, c’était bien beau… maintenant on le fait dans l’autre sens ! C’est un peu dur, mais ça le fait ! J’ai « encore » fini premier de mon groupe » avec cette fois seulement 10 minutes d’avance (2h30 de montée pour 1000 mètres de dénivelés). Et puis, pour les personnes qui ont la flemme, il y a des mules (n’est-ce pas Anne-So ?). Par contre au lieu d’avoir mal aux jambes, elles auront mal ailleurs après !

A la fin de cette belle rando, c’est petit déjeuner et retour en bus tranquilou, en s’arrêtant à des thermes, au restaurant du midi, au mirador de 4950 mètres, et aux lamas (enfin à un chant où il y a de vrais lamas qui ne sont pas là que pour être pris en photos).

Franchement, c’est une excellente randonnée, accessible à tous. Les points de vue sont super beaux ! Et ce n’est certainement pas le prix qui va rebuter…

AREQUIPA

La ville d’Arequipa mérite bien deux jours à elle-seule. Il y  plein de choses à voir, à visiter. On y mange pour pas cher… Bref un vrai plaisir.

La cathédrale : l’entrée n’est pas libre. Il y a eu beaucoup trop de vols. J’ai donc fait une visite guidée pour une dizaine de soles. L’architecture n’est pas « de fou ». En revanche, les objets conservés à l’intérieur sont de toute beauté.

 

Museo Santuarios Andinos : celui-là est un peu plus cher. Il ne peut se faire qu’en visite guidée et est super intéressant. Ce musée renferme la momie d’une jeune fille de 12 ou 13 ans appartenant à la civilisation Inca. On pense qu’elle a été sacrifiée lors d’une cérémonie de Capa Cocha en tant qu’offrande humaine à Apu (divinité de la montagne chez les Incas), conformément à un rite de l’empire inca. Elle fut découverte en 1995 à 6300m d’altitude, accompagnée d’un certain nombre d’objets, suite à la fonte d’un glacier sur le volcan Ampato consécutive à l’éruption d’un volcan voisin, le Sabancaya.

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Le Couvent Santa Catelina : c’est le plus grand couvent du monde ! Plus de 450 religieuses y vécurent cloîtrées, mais en appartement avec servantes pour certaines. Le lieu est calme. C’est assez surprenant, c’est comme une ville dans la ville ! C’est sans doute l’édifice le plus surprenant de la ville !