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PLONGEE A BUNAKEN

Le point final de mon escapade en Sulawesi : 2 plongées à Bunaken. Certains diront qu’il s’agit d’un des plus beau spots de plongée au monde compte tenu de la biodiversité rencontrée. L’île en soit n’est pas extraordinaire comme peuvent l’être les Iles Togians. On y vient pour plonger essentiellement, les possibilités de snorkeling sont également multiples !

C’est assez surprenant car à quelques mètres du rivage, c’est comme si la terre s’enfonçait d’un coup dans un abîme d’un bleu « couleur Grand Bleu ». Sur ses tombants, une vie aquatique riche s’est installé. Beaucoup de gens viennet ii pour de la photo d’ailleurs. Il y a un tas de petits spécimens que mon petit niveau ne me permet pas encore de reconnaître. Pour ma part, je suis toujours aussi émerveillé devant une tortue… et ici il y en a des quantités. J’ai  vu pas de nudibranches, un ou deux hypocampes, un crabe orang outan avec plein de poils. Malheureusement, mon appareil ne prend des photos que jusqu’à 14 mètres alors que nous étions à 20 mètres environs. Quelques clichés quand même !

Superbes plongées en tout cas dans un paradis assez facilement accessible cette fois (avion de Singapour à Manado).

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LES GREMLINS DU PARC TANGKOKO

Suite aux fabuleux moments sur les Iles Togians, j’ai rejoins le continent (ou plutôt l’Ile principale), cette fois sur la péninsule du nord. Le transport a du duré cette fois 22 heures mêlant barque de pêcheur (j’ai cru que j’allais y rester d’ailleurs), ferry, voiture et re-voiture. Me voilà donc arrivé à Manado, ville sans grand intérêt, assez sale. Ses alentours, par contre, regorge de curiosités : juste en face, Bunaken et ses superbes tombants pour les amateurs de plongée, le marché de Tomohon et ses volcans aux lacs sulfureux (je ne suis allé qu’au marché, la météo ne m’a pas permis de me lancer dans de la rando), et enfin, le parc Tangkoko, où vivent entre autres bestioles, les fameux tarsiers, sorte de petits grimlins aux grands yeux.

Ces tarsiers sont les plus petits primates au monde. Leurs yeux sont fixes. Ils ont donc développé la capacité de tourner la tête quasiment à 360°. Ils ont des demi-frères vivant aux Philippines. Ceux que j’ai rencontrés sont endémiques de Sulawesi. Leur population n’est pas en danger sauf si… la déforestation lié à l’exploitation d’huile de palme se poursuit !

Pour atteindre le parc, j’a du parcourir 35 km en 3 heures, quelque chose comme ça. De la gare routière, j’ai pris un premier bus qui attend d’être complètement plein avant de partir, puis un microlet (petite fourgonnette bleue d’un autre âge) et enfin une sorte de jeep avec des bancs dans la remorque. A mon hôtel, je trouve un guide pour la visite que je veux faire le lemdemain. Nous partirons à 4 heures et demi du matin. Les tarsiers sont des animaux nocturnes !

Allez, mon guide… ce n’était pas la panacée. Il fait le taf, mais pas trop quand même. Coup de chance, nous tombons sur des biologistes en observation. Ils campent près d’un arbre censé être la maison d’une famille de tarsiers. Les petits bêtes vont bientôt rentrés dormir après leur nuit de chasse aux insectes. Bingo, une demi-heure après, on commence à voir des yeux qui brillent. Je ne sais pas comment sils sont arrivés. Ils sont gros les yeux, comparés à la taille de la petite bestiole. Le tarsier n’est au final guère plus grand qu’un hamster. Il ne marche pas, il saute de branche en branche, émettant de petits cris aigus. J’ai tenté quelques photos et là encore, je regrette de ne pas avoir de zoom. Pas grave, les images resteront dans la tête et j’ai réussi à choper quelques spécimens. C’est fou, on reste là comme des gamins, s’émerveillant devant ces petites bêtes… pendant une demi-heure ? une heure peut-être.

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Tiens des branches qui bougent au sommet des arbres. Ce sont des couscous ! Pas le plat marocain … non… ce sont des marsupiaux de la famille des koalas. Ils sont très durs à voir. Là-haut, ils sont deux, peut-être trois. Ils sont quand même très loin mais je les aurais aperçu quand même. Merci encore les biologistes !

Car avec mon guide dont j’ai oublié le nom, nous continuerons la marche sans voir grand chose. Ce n’est surement pas de sa faute. J’apercevrai quand même le Calao de Sulawesi. J’en avais également vu de loin aux Togians. Enfin, juste avant la fin du trek, on entend à nouveaux du bruit dans les cimes. C’est encore un groupe de Couscous ! Je distingue trois formes de loin. Normalement, dans le parc vivent également les macaques noirs à crête, espèce encore endémique de Sulawesi. Je les verrai, mais sur le terrain de foot, en sortant du parc. Il y a des déchets… ils viennent donc manger !

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C’est le couscous. Photo trouvée sur internet. Auteur inconnu

Car avec mon guide dont j’ai oublié le nom, nous continuerons la marche sans voir grand chose. Ce n’est surement pas de sa faute. J’apercevrai quand même le Calao de Sulawesi. J’en avais également vu de loin aux Togians.

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Enfin, juste avant la fin du trek, on entend à nouveaux du bruit dans les cimes. C’est encore un groupe de Couscous ! Je distingue trois formes de loin. Normalement, dans le parc vivent également les macaques noirs à crête, espèce encore endémique de Sulawesi. Je les verrai, mais sur le terrain de foot, en sortant du parc. Il y a des déchets… ils viennent donc manger !

Finalement, une anthropologue américaine, spécialiste des tarsiers, me dira plus tard que ma rando a été assez fructueuse. C’est toujours pareil dans la nature… Les animaux, on les voit… ou pas… Ce n’est pas un zoo !

 

 

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VACANCES EN TOUR DU MONDE

Allez, je suis un peu en vacances, ici, à la Réunion… Je vous entends d’ici !

– « En vacances, euh , ça fait 7 mois que tu y es… »

C’est un peu vrai mais pas tout à fait… En vacances, tu te laisses aller, tu profites de ton bel hôtel, tu fais quelques excursions, tu réalises ton programme de 15 jours que tu as préparé depuis plusieurs mois.

Sur du voyage au long court, c’est quand même bien différent. Tu n’as pas le même budget qu’en vacances ou alors tu tiens deux mois tout au plus, tu ne dors pas dans ta belle chambre vue sur mer (quoi que… c’est arrivé). Tu as un budget de 30 euros par jour tout compris avec économie obligatoire sur la bouffe (l’Amérique du Sud est cool pour ça, car tu manges pour 2-3 euros., ou moins encore… avec risque éventuel de turista mais ça, c’est le jeu !). Les hôtels, ou les hostels, sont en général d’un confort minimaliste, avec lit en dortoir et eau chaude aléatoire … ou pas car il n’y en a pas. Donc, en journée, on n’y reste pas et on trouve toujours quelques chose à faire… On ne s’arrête jamais en fait !

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Les transports, c’est en général le bus… avec des niveaux très disparates (les moins : Guatemala, à 80 dans un bus pour 20 places + les poules + les marchandises … les plus : Pérou… on a l’impression de prendre l’avion , avec un confort +++, de la place pour étaler les pieds), avec toujours le radar vigilance activé dans n’importe quelle situation !

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Les bus servent également souvent de dortoir ! Ben oui : tu voyages dans ton hostel… économique.

Dans tous les pays traversés, le programme est sans cesse chamboulé par la météo, les nouveaux plans que t’ont filés des gens croisés en chemin, le bus en retard… Et c’est ce qui fait le charme au fond d’un tel voyage ! Enfin, c’est parfois aussi de l’appréhension : l’appréhension d’arriver seul dans des villes où on t’as dit de ne pas te balader après 18h00, sauf que ton bus est en retard, qu’il est 21h00, que t’as oublié de télécharger ta carte pour aller à ton hébergement, que le chauffeur de taxi essaie de t’arnaquer, et qu’au final tu fais ce qu’il ne faut pas faire en allant tout seul avec ton sac à pied à travers la ville jusqu’à ton hôtel …

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Donc je ne vais pas vous le cacher, j’étais bien content de me « poser » à la Réunion. Imaginez : il y a quelqu’un qui m’attend à l’aéroport, une tête connue ! C’est mon cousin Gwéno. Avec Mag, sa femme, ils m’ont même libéré la chambre d’une des filles… Là, c’est trop le luxe ! Y’a même une machine à laver, du PQ dans les toilettes ! Si je vous jure… Je ne parle pas de la piscine bien entendu, ni de la superbe vue sur la mer de la maison … Les vacances !!!

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La joyeuse troupe ! Quel accueil !!!

Le première semaine, je n’ai pas fait grand chose, seulement une randonnée de deux jours (une cinquantaine de km quand même). Ensuite, durant le week-end, le cyclone  Dumazile est passé à moins de 200 km des cotes, nous empêchant de sortir… sauf pour le repas chez le vice-procureur et la vice-présidente du tribunal de Saint Denis, des gens bien pompeux, comme leur titre l’indique… mais nan, je déconne ! C’est même carrément l’inverse. Ensuite, j’aurais quand même bien crapahuté. Mais, globalement j’aurais bien profité de mon séjour ici, différemment d’ailleurs, c’est certain ! Rythme plus à la cool … Et ça fait du bien aussi !

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Les vacances en tour du monde … Le cadre s’y prête bien …

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MAFATE SOUS TOUTES LES COULEURS

La galère ce début d’année à la Réunion ! Il a beaucoup plu… et il continue de pleuvoir. Imaginez, à certains endroits, le cumul des précipitations a déjà atteint 3 000 mm en deux mois et demi. A titre de comparaison, Brest c’est plutôt 1 100 à 1 200 mm sur l’année. Et ici, les terrains ne sont pas stables, engendrant des éboulis permanents, coupant les routes et isolant les populations pendant parfois plusieurs jours. Pas grave ! j’ai appris pendant le voyage que quelque soit le temps, un pays a plein de chose à offrir… peut-être pas ce qu’on avait prévu… et alors…

Pour commencer, je voudrais repréciser ce qu’est un cirque… car sans ça, comprendre les activités à la réunion est un peu compromis. La Réunion est un île récente à l’échelle géologique, issue de deux volcans à l’origine qui ont créé deux îles qui se sont regroupées. La pluie, l’érosion a conduit à des effondrements de cratères, qui ont créés des cirques, aux reliefs escarpés. Les types de  végétations sont très différents suivant l’orientation, l’altitude. Les sommets « accrochent » littéralement les nuages, ce qui fait que d’une vallée à l’autre, la météo peut être radicalement différente, ce qui rend bien entendu difficile toute prévision pour les randonnées.

LE CIRQUE DE MAFATE

J’en ai fait les frais, lors de ma première randonnée. J’ai jeté mon dévolu sur le site de La Roche Ecrite. Ce sommet culmine à 2276 mètres, dominant le Cirque de Mafate et de Salazie. J’ai effectué la montée en deux jours. Le premier jour, départ de Saint Denis pour rejoindre le Gîte de la Roche Ecrite, situé à encore deux heure de marche du sommet. Le premier jour, c’est près de 1800 mètres de dénivelé positif ! Sur la première partie en forêt, jusqu’au Brulé, les fous de la diagonales me doublent, enfilant les montées en courant en guise d’entraînement (pour ceux qui ne connaissent pas, la Diagonales des Fous est un trail de 160 km qui traverse l’Ile de la Réunion, avec 10 000 mètres de dénivelé positif ! Mon cousin a fait la Bourbon, la course qui ne fait « que » 110 km…).

Du Brûlé au gîte, en passant par Mamode Camp, j’espère observé ce petit oiseau endémique le Tuit Tuit… il ne reste que quelques couples J’aurais la chance d’en voir un ! Enfin, je crois…

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Les sentier glisse et je me dit qu’il est plus que temps que j’abandonne mes chaussures qui voyagent avec moi depuis le début mais qui n’ont plus de crampons sous les semelles… snif… Les conditions sont quand même très moyennes… La preuve : je suis seule sur le sentier et serai le seul occupant du gîte.

L’objectif pour le lendemain est le levé du soleil sur la Roche Ecrite, avec un réveil à 4H00 afin d’atteindre le sommet à 6H00. A 4H00, on voit la lune, les étoiles brillent, le ciel est dégagé… P… je vais me régaler là-haut… à 5H00, il y a des nuages qui arrivent : « ça va être encore plus beau avec le levé de soleil, avec ces quelques nuages qui agrémenteront la vue ». A 5h30, je suis dans un fucking fog (brouilard), on ne voit rien si ce n’est les quelques coup de peintures au sol indiquant le chemin. Bon, je continue, ça va bien finir par se lever car normalement, le ciel est censé se boucher plus tard ! Non… Ce n’est pas pour aujourd’hui. Arrivé au sommet, je ne vois absolument rien, j’ai froid (vu le temps au départ, je ne me suis pas couvert ! quelle andouille…). C’est toujours un peu frustrant mais je me rassure en me disant que des compagnons de voyage n’ont pas pu voir le Machu Pichu ou encore la Montagne des 7 couleurs après une rando jusqu’à 5200 mètres. Pour l’instant, j’ai toujours eu de la veine… Pas là… Ca fait partie du jeu …

Au retour vers 8H00, je croise des trailers qui viennent de l’autre côté « Dos d’Ane ». Il paraît que la vue est dégagée pour le coup. C’est parti pour un relief où ça monte et ça descend, passant par des forêts, des crêtes avec une superbe vue sur le cirque de Mafate que je peux apprécier pour la première fois. C’est la Grande Classe de la nature. De ces crêtes vertigineuses, on a une vue de fou sur cette vallée toute verte, avec des cascades dans le fond, de petits chemins qu’on devine parfois et qui permettent d’accéder à pieds aux quelques villages. En face, le Grand Bénare ! Il paraît qu’on y accède assez facilement… Ca sera ma prochaine destination pour apprécier Mafate d’un autre angle.

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Le Grand Bénare… Facilement, facilement… je veux bien moi. De loin ça paraît plat… de près c’est une autre histoire. D’abord, c’est encore un réveil à 4h du matin pour aller au lever du soleil à Maïdo. Finalement, je trainerai un peu et arriverai juste après le lever du soleil… Mais ce n’est pas grave, c’était beau quand même ! S’en suit la remontée de la crête. Heureusement qu’on a de beaux points de vue, car je dois dire que la montée est assez monotone, répétitive et creuvante. Il n’y a que des roches volcaniques et les genoux en prennent un coup. J’ai rencontré un couple métropolitain, récemment installé ici, avec qui j’ai fait la montée. Ca passe plus vite. L’arrivée au somme est somptueuse avec d’un côté une vue extra sur le cirque de Mafate, de l’autre un bel aperçu du Cirque de Cilaos. Vincent, le gars rencontré, m’explique les possibilités de circuit dans Mafate. Ca fait envie, d’aller explorer ce Cirque de l’intérieur.

 

Ca ne sera pas pour aujourd’hui, car je ne sais pas pourquoi, j’ai eu envie de continuer ma marche cette fois vers le Petit Bénare. Le chemin longe l’une des Crètes du Cirque de Cilaos cette fois. C’est moins impressionnant, mais ça reste très haut sur mon échelle de « Beau ». Au final, j’ai marché 32 km sur cette journée, pris quelques coups de soleils, malgré la crème indice 50. Et j’ai eu une superbe vue sur la Roche Ecrite, que je n’avais pas vu d’en haut …

Pour en finir avec Mafate, j’ai eu envie d’aller dedans, tout en bas ! C’est donc partie pour une rando de deux jours avec nuit en gîte. Soyons clair ! J’en ai pris plein la vue… Que c’est beau ! Et pour le coup, c’est de la vraie rando avec traversée des rivière à gué, eau jusqu’aux cuissent, tout type de terrain et de relief… des paysages à couper le souffle avec une mention spéciale pour le site des trois roches… simplement féérique. Allez, on se le fait en photo ?

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JO’BURG, COTE PRATIQUE

Je parle rarement de ce qui est habituellement bien expliqué dans les guides. Cette fois, j’ai eu beaucoup plus de difficultés à trouver des informations sur la ville. D’autre part, le fait d’être resté une semaine permet un certain recul sur la ville.

De l’aéroport au centre ville

  • Si vous êtes seul, prenez le Gautrain ! En moins d’une demi-heure, vous serez au centre ville dans un train hyper rapide, propre et sécurisé… 160 rands + la carte
  • En groupe, Uber est le plus intéressant
  • Les bus ? J’ai cherché et je n’ai pas trouvé

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Ou loger ?

  • J’ai logé a dans le quartier de Braamfountain, à Once In Joburg. C’est un quartier étudiant, en cours de rénovation avec de bons pubs et autres endroits où sortir dont le fameux Orbit et ses concerts de jazz. Les prix varient beaucoup dans cet hôtel. Réservez sur Agoda ! Les dortoirs sont pour 4 personnes avec une super literie digne d’un trois étoiles, sérieusement). Une salle de bain par chambre
  • Dans le quartier de Maboneng avec l’hôtel Curiocity. Ça bouge bien dans cet hôtel et ils organisent pas mal de choses dont des visites du centre, de Soweto. Je n’ai pas vu les chambres mais ça a l’air pas mal (moins biens que Once in Joburg, dixit un colocataire de chambre). Le quartier est top avec pleins de lieux sympa pour sortir.

 

Comment aller d’un lieu à l’autre ?

  • Joburg n’est pas une ville piétonne. De la prudence s’impose. Il ne n’est rien arrivé mais sachez qu’il y a des gens partout pour profitez d’une éventuelle faiblesse. Un gars rencontré à l’hôtel s’est fait tiré sa carte bancaire dans une rue hyper fréquentée, malgré la queue au distributeur ! Le système est bien rodé !
  • Donc Uber : ce n’est pas cher, mais ça nécessite une connexion. Et mis bout à bout, ça peut représenter une certaine somme. Les taxis ? Je n’ai pas testé mais ils ne sont pas si nombreux.
  • Le Gautrain : pourquoi pas pour accéder à certains quartiers comme Mandela Square. Ce n’est pas très cher, très sur et très rapide
  • Le bus rouge : définitivement la meilleure solution si vous restez deux jours à Joburg. Le prix est raisonnable, plus économique qu’Uber avec les explications qui vont avec (plutôt pas mal d’ailleurs). À refaire, j’aurais pris l’extension Soweto avec eux également). Possibilité donc de descendre à plusieurs « incontournables » comme le musée de l’apartheid, constitution Hill…

Combien de temps à Joburg ?

  • J’ai tenté le une semaine. C’est long quand tout le monde vous dit «n’allez pas la seul, c’est top dangereux ». Je ne sais pas si c’est vrai et tant mieux ! Mais en tout cas, un blanc dans le centre ville de Jo’burg est « repère ». Vous êtes donc forcément un touriste… en même temps, j’ai rencontré des gens qui partaient se balader avec sac à dos et appareil photo de compet’… no comment !
  • Deux ou trois jours c’est pas mal. Vous avez le temps d’appréhender la ville, les musées, Soweto, quelques à quartiers sympa. Dans ce cas, il ne faut pas hésitez et prendre le réseau de bus rouge pour se déplacer en toute sécurité.

 

Où sortir ?

  • Un immanquable selon mois : le Orbit à Braamfountain et ses concerts de jazz. Le lieu est top, toujours dans ce style industriel. Les concert excellents… j’en ai fait deux
  • Dans le quartier de Maboneng : pour y passer une soirée et passer d’un bar à l’autre…. Ou le dimanche matin pour le brunch ! C’est très tendance…
  • À Malville : on n’en a parlé mais je n’y suis pas allé

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Les incontournables

  • Le musée de l’apartheid : compter une demi journée pour la visite
  • Soweto : peut être fait dans la même journée que le musée de l’apartheid, le départ pour le township se faisant près du musée
  • Constitution Hill : compter trois heures de visite également
  • Un tour au marché de Neighborhood le samedi matin : un endroit où se mixent les blancs et les blacks… mais d’un certain niveau social… le DJ est au platine en terrasse le samedi midi. On peu y manger de tout, y boire de tout… le pompon étant d’acheter sa bouteille de champagne et de se balader avec le seau ! Si, si !
  • Le quartier de Maboneng : le dimanche matin si vous pouvez. Là encore, les bobo s’y retrouvent. Artisanat local, possibilité de manger de tout. Ce quartier réové, aux accents industriel est mon quartier préféré à Joburg
  • Le Square Nelson Mandela et son impressionnante statut. Et puis, voir le décalage entre le centre ville et ce quartier chic situé seulement 15 min en Gautrain !

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Il faut un minimum de temps pour appréhender cette ville du particulière. Mais il ne faut surtout pas la fuite. Essayer de la comprendre ne peut que vous enrichir personnellement !

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SUCRE, L’AUTRE CAPITALE

De La Paz, je décide de filer directement à Sucre… ou d’une capitale à l’autre ! En effet, Sucre n’est pas la capitale actuelle du pays mais reste une capitale historique. Elle partage encore avec La Paz quelques institutions. Elle est la principale ville étudiante du pays. Autant dire qu’ici, ça vit (là, c’est les vacances, donc ça vit moins !).

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J’ai l’impression d’être passé à côté de cette ville. Tout le monde vantait ses charmes. Oui, c’est vrai… c’est sûrement une des plus belles villes coloniales de Bolivie. Mais je ne la trouve pas mise en valeur. Les voitures circulent et bouchonnent autour de la place principale. Cette ville blanche… qu’on pourrait comparer sur pleins d’aspects à Arequipa au Pérou, ne fait pas le poids pour le coup. Ou alors, je commence à être blasé ? Ou bien un peu de fatigue ?

La ville est riche en musée. Personnellement, j’en ai visité qu’un : La Casa de la Libertad sur la place principale. Ce musée retrace l’histoire du pays avec les moments clés de l’indépendance, quis e sont passés pour la plupart ici à Sucre. Pour les amateurs, le musée des pierres précieuses est également réputé. Nous sommes tout près de Potosi, ville minière de la Bolivie.

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Je n’ai pas pu me rendre dans cette ville où la principale attraction est la visite de la mine, en offrant aux mineurs dynamite, feuilles de coca, ou alcool quasi pure. Et oui, le Dakar a engendré une belle tribune pour les opposants à toute sorte de truc, avec de nombreux blocages routiers (pour le coup, je me dis qu’il faut que je me renseigne sur le président actuel, Ortega, qui a engendra beaucoup d’espoirs lors de son élection).

Au final, je me rends à ma destination TTDF « Le Truc que Tu Dois Faire », ici en Bolivie : Le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni. Comme beaucoup de français, je vais le démarrer de Tupiza (une nuit de bus de Sucre).

 

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LE CHIMBORAZO ET SES DERNIERS HELIEROS

Le volcan Chimborazo est le point culminant d’Equateur à 6263 mètres. C’est aussi le point le plus éloigné du centre de la terre, ou si vous voulez le plus proche du soleil. Comme la terre n’est pas complètement ronde, il dépasse l’Everest, même si ce dernier est plus haut par rapport au niveau de la mer… C’est compliqué… Vous me suivez ?

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Bref, j’avais repéré ce volcan, bien moins fréquenté que son voisin le Cotopaxi. Et comme un de mes blogs de référence (les Globes Blogueurs) recommandait une auberge communautaire à proximité, je me suis rendu près de Riobamba, à San Francisco de Cunugachay. L’auberge est top même si  comme partout la nuit dans les montagnes équatoriennes 4 couvertures sont nécessaires ! Quatres chambres toutes neuves viennnet d’ouvrir, à côté des nombreux lits en dortoir. C’est super joli et franchement, le rapport qualité-prix est top. Il y avait à l’origine un prêtre français. Je ne l’ai pas rencontré. Aujourd’hui, ce les femmes de la communauté qui gèrent. Elles sont en même temps aux fourneaux et gestionnaire de « l’Office de tourisme ». L’auberge peut accueillir une vingtaine de personne et est situé dans ce petit village sans chichi, en pleine campagne, au pied du volcan.

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La petite auberge de San Francisco

Quelques heures après mon arrivée, c’est Marine et Léo,  « Allons voir le monde » qui débarquent tout droit des Galapagos. Une belle découverte ces deux-là ! Je vous encourage d’ailleurs à aller découvrir leurs vidéos. C’est drôle ! On passera de très bons moments ensemble (en même temps, nous n’étions que trois !).

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Marine, Léo et moi !

Venant de Baños, je suis encore bien acclimaté à l’altitude. Je peut donc me permettre l’excursion en altitude pour le lendemain. Et oui, à plus de 3 000 mètres, les randos ne s’improvisent pas. Il faut un temps d’adaptation afin d’éviter des troubles comme les maux de tête, les nausées…

Revenons à ma ballade. Elle consiste à suivre les traces, ou plutôt à accompagner les derniers Hieleros à cheval sur le volcan Chimborazo. Ils font quoi les Hieleros ? Il y a 10 ans, ils étaient encore une vingtaine à arpenter le Volcan vers les mines de glace. La glace était découpée puis ramenée à dos de mule, emballée dans des herbes des montagnes pour la conserver. La glace était ensuite revendue à des centaines de kilomètres notamment pour les marchés de Quito ou Guayaquil (marchés aux poissons). Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux. Leur activité est plus tournée vers le tourisme car comme ils disent « la glace artificielle, c’est tout de même moins de travail ».

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Prêt pour le départ, avec Jorge et sa femme… Ca va cailler !

J’ai donc accompagné Jorge, un Hielero de plus de 60 ans. Nous sommes parties à 3 400 mètres pour atteindre les mines à 4900 mètres (c’est déjà pas mal, einh ? plus haut que le Mont Blanc). Le début de l’ascension était assez sympa avec tous les paysans qui amenaient leur bêtes aux champs (moutons, lama, alpagas..).

Allez je vous l’avoue, la suite a davantage relevé du supplice, malgré le super pancho en laine rouge qu’on m’avait gentillement fourni avant le départ : on est arrivé dans les nuages, puis dans une sorte de grésil, puis dans de la neige fondue, avec un vent de fou… « p….. que ça caille….  On peut faire demi tour ? J’ai froid, je ne vois rien, je n’apprécie pas… je veux rentrer !!! ». Je ne le savais pas, mais à ce moment, on était déjà à 4500 mètres. Jorge sait motiver ses troupes, à savoir « moi tout seul »… on s’arrête dans un refuge de fortune, on arrache quelques tiges séchées qui constituent le toit….. afin de faire un feu. 30 minutes après, c’est reparti pour une demi heure de cheval, puis 45 minutes de marche pour arriver aux mines, sur le glacier. On n’est pas encore « là où tout est blanc », mais nous sommes sur un terrain recouvert de caillasse, avec en dessous de la glace…. Une glace pure,  qu’on peut mettre dans la bouche… Je m’initie à la découpe à la pioche, Jorge me montre comment emballer le  tout dans ces herbes de montagne.

À malgré de la descente, les Dieux sont avec nous. Tout se dégage… la Bête (le volcan) se dévoile… et ce n’est pas si fréquent. La météo en Equateur et très capricieuse. J’aurais eu de la chance de pouvoir accéder jusqu’au glacier et de voir de près cet imposant volcan qu’est le Chimborazo. Bon au passage j’aurais perdu ma énième paire de lunettes de soleil depuis le début du voyage. Mon sac s’est ouvert dans la descente… je vais sans doute finir par lancer une souscription pour des lunettes de soleil !

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Encore une très belle expérience avec une manière originale et peu chère d’appréhender un volcan équatorien ! En soirée, je trouverai Léo et Marine… avec au programme nos échanges de bons plans. Eux partent vers le nord (je connais)… moi vers les Galapagos (ils connaissent)… car ils en viennent !

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CALI

Et bien, ça sera court !

J’avais prévu un petit week-end à Cali. Je me voyais déjà dans les boîtes à Salsa, même si je ne danse pas la Salsa. C’était sans compter les élections et la Ley Seca (littéralement loi sèche) qui va avec.

Ce week-end, c’était les élections.  Qui dit Elections dit Pas d’alcool, et dit ensemble des bars et boîtes fermées. En gros, Cali ville morte… Et il n’y avait vraiement personne dans les rues !

Dommage pour mes derniers pas en Colombie. On reviendra !