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GUAYAQUIL ET CUENCA

GUAYAQUIL

Guayaquil est la ville la plus peuplée d’Equateur. Peu de gens la connaisse mais elle compte tout de même plus de 2 millions d’habitants. Souvent délaissée par les touristes (il y a tant à fare en Equateur), elle mérite pourtant le détour pour ceux qui aiment les villes… et ça vaut le coup de s’y arrêter rapidement, au moins pour ceux qui s’envolent pour les Galapagos (une journée ou une demi-journée).

On sent, dans cette ville, une véritable volonté d’en faire  un centre attractif. Son Malécon (ses quais) sont simplement propices à une belle ballade. J’y étais en période de Noël. Décidément, je n’arrive pas à me faire aux décorations lorsqu’il fait plus de 30 degrés. Pas mal de restaurants banchés se sont installés au pied de la butte Santa Ana. J’ai fait également un détour vers le parc aux iguanes, situé juste en face de la cathédrale. ici, les iguanes terrestres sont les patrons des lieux, même si la cohabitation avec les pigeons se passe plutôt bien !

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La butte de Santa Ana fait un penser à Montmartre, les maisons colorés en plus. Le nombre de marche pour y monter est proche de 500, je crois. Là encore, il y a plein de petites bâtisses, de bars, de restaurants. Le quartier devient bien animé en soirée.

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J’ai passé deux soirs en couchsurfing chez un habitant de la ville. je peux vous dire qu’il n’est pas peu fier de sa ville et de sa réhabilitation depuis une vingtaine d’année maintenant !

CUENCA

Après mon séjour aux Galapagos, c’est à Cuenca que je me suis posé. Cuenca est la troisième ville d’Equateur. Elle a conservé son architecture coloniale et ne compte pas le nombre d’églises à l’intérieur de cette ville.

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Je dois dire que je n’y ai pas fait grand chose, à tort sans doute. Mais je voulais récupérer un peu de ma semaine aux Galapagos et commencer à définir mon trip au Pérou (le temps passe, l’organisation est de mise).

J’ai quand même fait de belles ballades au centre de la ville. En ce week-end d’avant Noël, c’est animé mais avec beaucoup moins de foire d’empoigne dans les magasins que chez nous. Dans le centre, les chorales se mettent en place avec leur orchestre entonent les chants de Noël (les chants anglo-américains hispanisés). C’est plus ou moins bien fait (plutôt moins), mais allez, ça donne un bel esprit de Noël tout de même.  Le bas de la vieille ville se situe sur le bord de la rivière où un beau chemin a été aménagé pour la petite ballade du soir, avec vue en prime sur les maisons suspendues.

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Je sais… j’aurais du… bon ben j’ai eu la flemme. Et je regrette… Je ne suis pas allé faire de trekking au Parc El Cajas, lieu pourtant très reconnu en Equateur. A des moments, même en voyage, il faut prendre un peu de temps afin de recharger les batteries. Puis, les fêtes de Noël approchant, je ne voulais pas me retrouver au milieu de nowhere… Une prochaine fois peut être !

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GALAPAGOS … WHAOU !

Et dire que j’ai failli passer à côté ! C’est le cas de le dire… dans tous les sens du terme :

  • passer à côté de ces îles situées dans le Pacifique, au large de l’équateur. Je n’aurais jamais été aussi près
  • passer un côté d’un merveilleux spectacle de la nature !
  • passer à côté de belles images qui resteront dans ma tête pendant un moment… c’est sûr !

Car les Galapagos, c’est cher ! Ou du moins, tout est mis en oeuvre pour vous faire penser qu’il faudra casser votre tirelire :

  • le prix du billet d’avion, de 150 dollars pour les locaux A/R est d’au moins 300 dollars pour les touristes. A celà, vous ajoutez 20 dollars à l’aéroport de départ pour fouiller vos valises (pour ma part, les 20 dollars ont été juste encaissés, sans question, sans ouverture de valise). Ensuite, vous lâchez 100 dollars à l’aéroport d’arrivée. C’est un peu le ticket d’entrée au Parc !
  • les Galapagos se visitent beaucoup en croisière. Ce n’est pas compliqué : pour 2000 € la semaine, vous avez une croisière milieu-bas de gamme. Si vous souhaitez une croisière plongée, donnant le droit aux fameux spot Wolf et Darwin, il suffit « juste » de lâcher 5000 € la semaine. En dernière minute, les prix peuvent diminuer de 30%. Enfin bon, ça calme un peu quand même !
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San Cristobal, on aperçoit le rocher Leon Dormido en mer !

Je m’étais donc mis dans la tête que les Galapagos auraient sacrément mis un coup à mon budget. Heureusement, j’ai eu la chance de croiser des backpackers qui en revenaient, et qui s’en étaient tirés à peu près convenablement, en faisant beaucoup d’activité par eux-mêmes. J’ai finalement décidé d’y aller, sacrifiant une virée dans la jungle équatorienne, qui avait un petit goût de « déjà vu », du moins en terme d’expérience (jungle au Nicaragua). Le moins que je puisse dire, c’est : « T’aurais été bien con de passer à côté d’un truc comme ça ! ». Une semaine après, je crois que mes yeux sont encore pleins d’étoiles, que je regrette de ne pas être resté une minute en plus dans l’eau jouer avec un lion de mer, ou que je me dis que les pattes bleus de ce fameux oiseau, c’est quand même incroyable… Allez, je vais vous raconter cette virée hors du commun !

En guise d’introduction, quelques mots sur les Galapagos :

  • Les Galapagos, c’est une quarantaine d’îles volcaniques (volcans sous marins, les îles sont les parties émergées), dont trois habitées : Santa Cruz, San Cristobal et Isabella
  • Les Galapagos, Darwin s’y est rendu en 1835. Un peu comme Newton avec sa pomme sur la gravité, Darwin a observé … des pinsons… et s’en est inspiré pour monter sa théorie sur l’évolution : les espèces évoluent en fonction du milieu dans lequel elles se trouvent… Les pinsons ont des becs différents suivant les îles des Galapagos dans lesquelles ils vivent ! Ce pauvre Darwin avait été pris pour un fou à l’époque. Osez dire que le monde n’avait pas été créé en 7 jours … Darwin, aux Galapagos, vous ne pouvez pas le manquer. Il est en statut, en nom de rue, en nom de site de plongée, en centre de recherche !
  • Les Galapagos, c’est 58 espèces d’oiseaux dont 28 sont endémiques (qu’on ne trouve qu’ici), des variétés de reptiles uniques, dont les tortues géantes ou les iguanes terrestres et les iguanes marins…


L’ILE DE SAN CRISTOBAL

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C »st donc parti pour une semaine pleine entre deux îles des Galapagos. J’ai fait le choix d’atterrir a San Cristóbal (centre ville accessible à pieds depuis l’aéroport), et de quitter l’archipel de Santa Cruz, avec une traversée de deux heures en ferry entre les deux îles.

À San Cristobal, j’ai dormi à La Casa de Lewis : 15 dollars la nuit en chambre individuelle (un peu négocié), cuisine bien équipée, avec un proprio super sympa… qui dit mieux ? Ah oui, aux Galapagos, le budget bouffe peut s’avérer gargantuesque car presque tout est importé ! Et même en se faisant soi-même même à manger, ça fait mal … au moins à San Cristóbal où je n’ai pas trouvé les coins bouffe à pas chère.

À mon arrivée, j’ai découvert le petit port principal de Puerto Baquerizo Moreno. Pas de doute, nous sommes dans un endroit particulier ! Les lions de mer sont partout à San Cristobal. Ils ont totalement « privatisé » deux plages ces bébêtes ! À côté, les crabes rouges vifs se partagent les rochers avec les iguanes marins, espèce endémique des Galapagos. Ici, il faut faire attention où on met les pieds !

Je me renseigne sur mes futurs activités. Le lendemain, je ferai du circuit tout gratuit, le surlendemain, ça sera plongée… je finirai mon séjour à San Cristobal sur du tout gratuit ou presque…. Le tout sans jamais m’ennuyer ! Je refais le point avec Lewis, mon super hôte ! Il va me prêter son matériel de snorkeling (pas de petites économies, eh eh). Et le snorkeling (plongée avec masque et tuba), ici, c’est magique !

Le matin, je file vers le Sud de l’île, par le terrain militaire. Ici c’est le coin des surfeurs, des iguanes marins aussi. La mer est basse, c’est donc compliqué pour se baigner. Ça sera donc un « tour d’observation ». Au spectacle, les iguanes marins larvent sur les rochers pendant que les milliers de crabes rouges fuient à mon arrivée.

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Celle-là, ce n’est pas une vraie !

L’après midi, direction au nord, toujours à pieds. Je m’arrête à la plage « où tout le monde va pour le coucher de soleil, sauf moi » : c’est la Playa Mann. Là encore, les lions de mer squattent… et ils sont chez eux ! Ils aiment regarder ce qu’il y a dans les sacs, peuvent se poser sur les serviettes….

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Le spectacle est drôle ! Je continue ma balade vers plage Punta Carola. C’est magnifique : salle blanc et eau turquoise… les lions de mer sont toujourslà. J’irai me baigner au retour, pour l’instant  la marrée basse donne seulement accès aux rochers de lave. A Muelle Tijeretas, je ferai mon premier snorkeling. Je croise des Françaises qui me disent que pour un breton, ça devrait aller. En effet, l’eau doit être à 19°C. À part quelques bancs de poissons, je ne verrai pas grand-chose. De cette crique, on peut normalement observer quelques fous à pattes bleus, ou encore des frégates qui ont le coup rouge vif et gonflé en saison des amours. Aujourd’hui, personne n’est là… Un peu déçu… quand même. Bon pas grave, je retourne à ma seconde plage. Ce coup-ci, c’est la bonne ! Je me lance (nous sommes 3 ou 4 dans l’eau, tout au plus…).

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Pas besoin de plonger bien loin… simplement de la plage !

Et la… le spectacle commence ! Au bout de deux minutes, une première tortue… les lions de mer s’amusent dans les vagues…. Une seconde tortue, puis trois, quatre en même temps ! J’ai envie de dire « whaou, je suis trop content ! » Mais je ne peux pas à moins de boire la tasse (j’ai la tête sous l’eau !) ! Les deux Françaises que j’ai croisé avant nagent près de moi… elles ne voient rien du tout… et ben tant pis pour elle ! Quelle grand moment d’égoïsme… c’est bon ! Je ressort de l’eau une bonne demie heure plus tard, fier comme un coq, à montrer mes premières photos à tous les personnes de la plage qui voulaient les voir ! J’ai même réussi à choper sur la même photo le lion de mer et la tortue (Jean de la Fontaine, sort de ce corps !).

Le lendemain, c’est the D day. Je vais plonger aux Galapagos à Léon Dormido ou Kicker Rock. Sur le bateau, une partie va pour faire du snorkeling. Nous sommes 8 à plonger avec bouteilles. Le site est hyper réputé. On peut parfois y voir des requins marteaux.

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Tout fier, devant Léon Dormido ou Kicker Rock

Dans l’eau, le spectacle est magique. On oublie vite la fraîcheur de l’eau, les courants froids… très sincèrement, j’ai vu une quarantaine de tortues au moins et une bonne quinzaine de requins Galapagos.

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J’ai eu le plaisir de nager tout près de la tortue pendant plus d’une minute (profil facebook en date du 10 décembre 2017…)

Malheureusement, les requins marteaux n’ont pas voulu montrer le bout de leur tête du spéciale. C’est comme ça… la nature ne se commande pas ! Au retour, nous nous arrêterons sur une superbe petite plage avec un naturaliste. Ah tiens, un fou à pattes bleues qui fait sa plongé lui aussi. Je ne le verrai que de loin celui là.

Le lendemain, mon plan est un peu périlleux mais je tente. Je veux traverser l’île pour aller à la plage Puerto Chino, tout en m’arrêtant en chemin voir les tortues terrestres de San Cristóbal (Galapaguera de Cerro Colorado). Tout le monde fait le trajet en taxi, ce qui coûte une blinde en général. J’ai entendu dire qu’un bus partait le dimanche à 8h00 du marché. Info exacte… 40 minutes et 2,50 dollars plus tard, me voilà seul à visiter le centre des tortues géantes. L’entrée est gratuite et les tortues sont en semi liberté. Ce sont surtout les éclosions qui sont super surveillées ici dans le but de préserver l’espèce. Elles sont énormes ces bestioles ! Certaines font bien 1m50 de long avec un poid de plus de 200 kg ! Quand on s’en approche, elles rentrent dans leur carapace : au final, tout aussi impressionnantes que leurs cousines les tortues marines.

Juste après, il y a la superbe plage de sable blanc de Puerto Chino, accessible à pieds. Quelques lions de mer sont encore là… pendant que je me baigne, un d’entre eux s’approche dangereusement de mon sac. Sa mère vient le chercher… la promenade sur le sable est finie pour lui !

Et pour rentrer ? Il n’y a personne si ce n’est une famille en van qui vient passer son dimanche. Je commence les 30 km à pieds… et là un taxi passe… pour 9 dollars il me ramènera à destination !

Au retour, un américain est arrivé chez Lewis. Il est juste en transit car il démarre une croisière de 7 jours de plongée à 5000 dollars… ouch… bon OK, il l’a eue en promo… à 3500 dollars. Ça pique quand même. Il est quasiment plongeur professionnel… je ferai ça quand je serai grand ! On part se balader l’après midi vers la Loberia. C’est une petite plage protégée ou il y a un spectacle assez rigolo. Maman lion de mer veille sur les petits de la bande pendant que les autres mamans sont à la chasse. C’est donc pleins de petits lobos partout : « tu veux venir chez moi ? J’ai une grande baignoire si tu veux ».

La ballade de continues sur les rochers avec multitudes d’iguanes de mer… bon je n’ai toujours pas réussi à avoir mon fou à pattes bleues en photo …

En trois jours et demi, j’en ai vu des choses à San Cristobal ! Pas besoin de casser la tirelire. On s’en prend plein la vue. Cap maintenant ver l’île de Santa Cruz.

 

L’ILE DE SANTA CRUZ

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Cette île est la plus peuplée des Galapagos. C’est aussi de là que démarre la plupart des croisières. Ici, tout est fait pour une espèce non endémique pour le coup… le touriste ! Il se déplace souvent en groupe avec un guide habillé comme dans Jurassic Park ! S’il est américain, il s’émerveille à grand cris de « Oh my God » devant chaque iguane ou autre bestiole croisée.

J’ai trouvé à me loger à l’hostal El Pinzón en chambre individuelle à 15 dollars la nuit après négociation. C’est propre, par contre il y une laverie à côté ou les dames commencent leurs commérages dès 7 heures du matin. Je ne vais pas me plaindre… pour le prix. Côté bouffe, il y a un très bon plan à Santa Cruz à trois blocs, sur la droite, en s’enfonçant dans les terres à partir du port : almuerzo (repas  soupe + plat+ boisson) à 5 dollars ! Un jour, j’ai même eu la chance d’avoir une demie langouste dans la formule ! A ce prix, pas la peine de se faire à manger. Le soir, ils sortent les tables dans la rue et rebelotte !

1er jour : on optimise !

J’opte pour un Tour « Promène couillons » snorkeling » et tour de baie. Ça coûte 30 dollars, il ne faut pas s’attendre au truc extraordinaire mais ce n’est pas si mal en fait. Le snorkeling était moyen. On aura quand même vu une tortue. Ensuite, les balades avec le naturaliste sont intéressantes, bien expliquées… ok le capitaine était un peu relou… Il faisait rire tout le monde, on va dire que ça sauve. Sérieusement, en peu de temps, ça permet d’aller dans des endroits difficilement atteignables. Je ne regrette donc pas ce choix. Nous avons fait un premier stop à l’Ile de la Loberia. Les lions de mer sont bien moins présents qu’à San Cristobal. . Nous avons ensuite pu aller observer les premiers fous à pattes bleus (aye !!! mais d’un peu loin…), aller voir le canal de los tiburones (des requins viennent se reposer dans ce lieu créé à partir d’une chambre magmatique à la base), le canal del Amor et ses eaux turquoises, la playa de los perros dénommée ainsi à cause des bruits d’aboiement qu’on peut entendre (en fait ce sont les cris des lions de mer !), et enfin las Grietas. On accède à cette curiosité géologique après une quinzaine de minute de marche à travers les cactus, les plans de cotons et les marais salants aux couleurs oranges. Las Grietas, c’est une sorte de canyon, où se mêle eau douce et eau salé. C’est un peu dur à accéder à l’eau, mais ça vaut le détour !

2ème jour : plongée … encore… encore !

J’avais prévu une seule plongée aux Galapagos. Mais après la première,je n’avais qu’une seule envie : y retourner. Et pour cause : sur l’Ile de Santa Cruz, le site de Gordon Rock est super reconnu pour ses requins marteaux. Me voilà donc reparti… avec le centre de plongée Albatros cette fois (très pro). Le site ressemblait au premier de San Cristobal. les plongées ne sont pas données car nous sommes aux Galapagos… en en plus, il faut pas mal de bateau pour accéder au site ! Allez plouf … oh p…, ça caille… Non pas que l’eau soit super froide, mais là encore, les courants froids sont bien présents. A peine arrivé au fond, pendant qu’une partie du groupe est entrain de faire « je ne sais quoi », je tourne sur moi-même à 360° ne voulant rien manquer au spectacle. Bien m’en a pris… Alors que personne ne voit rien, je suis à 3 mètres d’un Mora Mora, espèce de poisson super grand (celui-ci, je dirais 1m50), tout plat. Ca ressemble à ça !

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Le reste de la plongée sera bien, sans plus (par rapport a potentiel Galapagos bien sûr). Je nagerait tout de même encore avec multitudes de tortues, verrait une « marble raie » et pleins de poissons multicolores. Entre les deux plongées, on a pu s’approcher des côtes et aller plonger cette fois en snorkeling avec les lions de mer, super joueurs ! Les requins marteaux ne se sont pas montrer  (eaux très froides ? courants forts ?). Bon, je ne vais pas faire mon difficile ! Même si je n’ai pas vu tout ce que voulais voir, je ressigne sans problème pour une plongée aux Galapagos…

A mon retour, je file direct vers le Centre Darwin, qui est tout près de mon hôtel. Il est tard, ça ferme relativement tôt. j’ai juste le temps de voir quelques tortues terrestre qui sont élevées en enclos ici, dans le but de la préservation des espèces. Les différentes espèces des différentes îles (une dizaine au total) sont regroupées ici. Je n’aurais pas le temps de terminer la visite… Un iguane terrestre des Galapagos est là aussi (le orange ci-dessous). RDV est pris pour le lendemain !

Quelques « tas d’iguanes » au retour… le long des mangroves des Galapagos.

3ème jour :le dernier jour… du tout gratuit…

C’est là que je suis dit : c’est quand même top ici ! OK, pour l’instant, ma préférence va à l’Ile de San Cristobal mais quand même. Je m’en suis quand même pris plein la vue en quelques jours ! Allez, je vais terminer ma visite du Centre Darwin. Hier, je n’ai pas vu Georges le solitaire ! Geores, c’est la dernière tortue de l’Ile de Pinta, trouvée en 1972. Il fait partie des sous-espèces des tortues géantes. On a eu beau lui proposer des prétendantes, ça n’a pas pas marché et sa sous-espèce s’est éteinte avec lui. Il avait plus de 100 ans ! Il est aujourd’hui conserver dans le musée. C’est quand même émouvant son histoire ! Je terminerai mon tour sur une photo avec Darwin.

Au retour, je fais une halte au marché au poisson. J’y étais passé également les autres jours. C’est un super spectacle ! Un lion de mer squatte le banc des touristes, pendant que ses copains où les pélicans essaye de choper un morceau de poisson. C’est aussi l’endroit où acheter une langouste à 10 €…

Il me restait encore un endroit à explorer, toujours accessible à pieds. C’est Tortuga Bay ! Sur la carte que j’avais, ça paressait tout proche ! Il faut marcher un peu pour arriver à cette superbe plage… ouai… elle est jette cette plage : sable blanc et eaux turquoises. Les iguanes en sont les proprio ! Ils sont sur le sable, dans l’eau… Sur la première plage, la baignade est interdite. un peu plus loin, il est possible de se baigner dans une sorte de mangrove.

Et là, je l’ai enfin mon fou à pattes bleues. Il prend la pose, ne bouge pas ! Les tortues passent dans l’eau juste derrière.

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Un de ces beaux moments magiques qui clôture mon séjour aux Galapagos !

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LE CHIMBORAZO ET SES DERNIERS HELIEROS

Le volcan Chimborazo est le point culminant d’Equateur à 6263 mètres. C’est aussi le point le plus éloigné du centre de la terre, ou si vous voulez le plus proche du soleil. Comme la terre n’est pas complètement ronde, il dépasse l’Everest, même si ce dernier est plus haut par rapport au niveau de la mer… C’est compliqué… Vous me suivez ?

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Bref, j’avais repéré ce volcan, bien moins fréquenté que son voisin le Cotopaxi. Et comme un de mes blogs de référence (les Globes Blogueurs) recommandait une auberge communautaire à proximité, je me suis rendu près de Riobamba, à San Francisco de Cunugachay. L’auberge est top même si  comme partout la nuit dans les montagnes équatoriennes 4 couvertures sont nécessaires ! Quatres chambres toutes neuves viennnet d’ouvrir, à côté des nombreux lits en dortoir. C’est super joli et franchement, le rapport qualité-prix est top. Il y avait à l’origine un prêtre français. Je ne l’ai pas rencontré. Aujourd’hui, ce les femmes de la communauté qui gèrent. Elles sont en même temps aux fourneaux et gestionnaire de « l’Office de tourisme ». L’auberge peut accueillir une vingtaine de personne et est situé dans ce petit village sans chichi, en pleine campagne, au pied du volcan.

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La petite auberge de San Francisco

Quelques heures après mon arrivée, c’est Marine et Léo,  « Allons voir le monde » qui débarquent tout droit des Galapagos. Une belle découverte ces deux-là ! Je vous encourage d’ailleurs à aller découvrir leurs vidéos. C’est drôle ! On passera de très bons moments ensemble (en même temps, nous n’étions que trois !).

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Marine, Léo et moi !

Venant de Baños, je suis encore bien acclimaté à l’altitude. Je peut donc me permettre l’excursion en altitude pour le lendemain. Et oui, à plus de 3 000 mètres, les randos ne s’improvisent pas. Il faut un temps d’adaptation afin d’éviter des troubles comme les maux de tête, les nausées…

Revenons à ma ballade. Elle consiste à suivre les traces, ou plutôt à accompagner les derniers Hieleros à cheval sur le volcan Chimborazo. Ils font quoi les Hieleros ? Il y a 10 ans, ils étaient encore une vingtaine à arpenter le Volcan vers les mines de glace. La glace était découpée puis ramenée à dos de mule, emballée dans des herbes des montagnes pour la conserver. La glace était ensuite revendue à des centaines de kilomètres notamment pour les marchés de Quito ou Guayaquil (marchés aux poissons). Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux. Leur activité est plus tournée vers le tourisme car comme ils disent « la glace artificielle, c’est tout de même moins de travail ».

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Prêt pour le départ, avec Jorge et sa femme… Ca va cailler !

J’ai donc accompagné Jorge, un Hielero de plus de 60 ans. Nous sommes parties à 3 400 mètres pour atteindre les mines à 4900 mètres (c’est déjà pas mal, einh ? plus haut que le Mont Blanc). Le début de l’ascension était assez sympa avec tous les paysans qui amenaient leur bêtes aux champs (moutons, lama, alpagas..).

Allez je vous l’avoue, la suite a davantage relevé du supplice, malgré le super pancho en laine rouge qu’on m’avait gentillement fourni avant le départ : on est arrivé dans les nuages, puis dans une sorte de grésil, puis dans de la neige fondue, avec un vent de fou… « p….. que ça caille….  On peut faire demi tour ? J’ai froid, je ne vois rien, je n’apprécie pas… je veux rentrer !!! ». Je ne le savais pas, mais à ce moment, on était déjà à 4500 mètres. Jorge sait motiver ses troupes, à savoir « moi tout seul »… on s’arrête dans un refuge de fortune, on arrache quelques tiges séchées qui constituent le toit….. afin de faire un feu. 30 minutes après, c’est reparti pour une demi heure de cheval, puis 45 minutes de marche pour arriver aux mines, sur le glacier. On n’est pas encore « là où tout est blanc », mais nous sommes sur un terrain recouvert de caillasse, avec en dessous de la glace…. Une glace pure,  qu’on peut mettre dans la bouche… Je m’initie à la découpe à la pioche, Jorge me montre comment emballer le  tout dans ces herbes de montagne.

À malgré de la descente, les Dieux sont avec nous. Tout se dégage… la Bête (le volcan) se dévoile… et ce n’est pas si fréquent. La météo en Equateur et très capricieuse. J’aurais eu de la chance de pouvoir accéder jusqu’au glacier et de voir de près cet imposant volcan qu’est le Chimborazo. Bon au passage j’aurais perdu ma énième paire de lunettes de soleil depuis le début du voyage. Mon sac s’est ouvert dans la descente… je vais sans doute finir par lancer une souscription pour des lunettes de soleil !

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Encore une très belle expérience avec une manière originale et peu chère d’appréhender un volcan équatorien ! En soirée, je trouverai Léo et Marine… avec au programme nos échanges de bons plans. Eux partent vers le nord (je connais)… moi vers les Galapagos (ils connaissent)… car ils en viennent !

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BANOS, CONFLUENT MONTAGNE ET JUNGLE

La petite ville de Baños, au sud de Quito se confond entre ville de sports extrêmes de montagne et porte d’entrée vers l’Amazonie équatorienne. Tous les touristes de passage en Equateur y passent. J’ai d’ailleurs retrouvé par hasard plusieurs personnes rencontrées en Colombie ! Les Equatoriens ne s’y trompent pas non plus  le week-end, c’est blindé !

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On fait quoi à Baños ?

On va dans les boutiques des Tours Opérators. Bon, ils proposent globalement tous la même chose. Certains ne savent pas vraiment ce qu’ils proposent d’ailleurs. Vous pouvez faire du canyoning, du rafting, du parapente pas cher (60 dollars)… Il y a également les boutiques de quad. On vous proposera des séjours dans la jungle équatorienne. Euh, là il faut creuser. les circuits d’un jour ressemble plus à une visite de zoo où on vous met de la peinture sur la figure pour faire comme… Sauf que ça… ce n’est pas en un jour que a se découvre. Il y a possibilité de partir pour 4-5jours, ce qui me semble plus adapté (70 dollars par jours). J’ai hésité, mais mon futur plan me fait faire quelques économies (vous verrez la semaine prochaine.

Moi, j’ai fait du vélo et de la balançoire ! Rhaaa, quel gamin… Bon le vélo, c’était sous la pluie avec Beth, la thaïlandaise mauvaise marcheuse mais super sympa de la boucle de Quilotoa. On a démarré à 3, on a finit à 10 ! Le concept est simple. Le vélo se loue à 5 dollars la journée, et c’est parti pour la route des cascades (encore des cascades !). A chaque cascade, il est possible de traverser la rivière en tyrolienne normale, en tyrolienne boule (vous êtes dans une boule et vous tournez à 360 degrés), en tyrolienne « je vole » (vous êtes retenu par le dos)… bref… tout ce qui s’accroche à un cable. La ballade en vélo se fait bien car ça descend tout le temps, jusqu’à Pailon del Diablo. C’est clairement la cascade la lus impressionnante, super bien aménagée, mais blindée de touristes (on était samedi…). Pour s’en approcher, on passe des ponts suspendus (ça fait toujours aventurier ce truc-là !), ou bien à 4 pattes sous la parois rocheuse… C’est une belle petite ballade !

Baños, c’est aussi le volcan Tungurahua. En 2015, il était encore rougeoyant ! Ce volcan, on le voit super bien de Casa del Arbol. C’est l’endroit où tout le monde vient faire de la balançoire dans le vide. Pour 1 dollars… Evidemment, je me suis aussi lancé… Pas mal !

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Et qui dit volcan, dit eaux chaudes…. qui dit eaux chaudes dit eaux thermales. Il y plusieurs piscine dont la Santa Virgen. Je suis allé faire un tour dans les vieilles thermes. Bon c’est vrais, ça date un peu… C’est blindé en soirée de gens tous aussi ridicules avec leurs bonnets de bains des années 60. Non, non… vous n’aurez pas ma photo ! Un petit rafraîchissement de tout ça ne ferait pas de mal.

Enfin, c’est à Banos où j’ai fait ma dégustation culinaire du Cuye (on prononce couille, c’est du cochon d’inde). C’est un peu sec, mais pas mauvais… il manque une petite sauce ! Il y a deux restaurants spécialisé autour des halles… à tester donc…

 

 

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LA BOUCLE DU QUILOTOA

L’Equateur, c’est le pays des Volcans. On en compte plus de 100, dont une dizaine à plus de 5000 mètres pour un pays qui fait la moitié de la France. C’est donc le pays pour faire de la rando. On peut évidemment monter très haut, faire le sommet du Chimborazo à plus de 6000 mètres… Je n’y suis pas encore… Il faut s’acclimater un minimum.

Me voilà donc partie pour un trek de trois jours : la boucle du Quilotoa. Cette randonnée me va plutôt bien : environ 12 à 14 km par jour (vue l’altitude, les dénivelés, c’est déjà pas mal), possibilité de dormir dans des hostals en cours de route à 15 dollars la nuit avec repas et petit déjeûner, possibilité dans ces hostals de rencontrer du monde pour la rando du lendemain…

La ville étape pour ce trek est Latacunga. On y part, on y revient… donc on peut y laisser des affaires. J’ai vu la moitié des randonneurs marcher avec des sacs de 15 kg sur le dos… alors qu’ils dormaient à l’hôtel… A moins de vouloir se faire mal, je n’y vois pas l’intérêt. Pour ma part, je suis parti avec mon petit sac, une softshell, une veste de pluie, 2 paires de chaussettes, 3 slips, du savon et une brosse à dent, des barres de céréales. Les hostals proposent des sandwichs à 1 dollar ! Autant voyager léger !

De Latacunga, j’ai pris le bus pour Sighos. Il y en a toutes les demi-heures. Du centre du village, il faut descendre tout en bas pour trouver le chemin. Cette première étape est une bonne mise en jambe. Elle se fait en 3-4 heures. Ce n’est pas non plus la plus « Whaou »… mais ça reste très sympathique. Evidemment, je me suis un peu planté de chemin mais rien de très grave. Au premier pont, il y a la possibilité de traverser mais dans ce cas on continue par le chemin à pick-up. Moi, j’ai préféré ne pas traverser, continuer et passer sur le pont derrière la petite ferme, avant d’arriver dans un petit village. Jusque-là ok ! Mais dans le village il faut prendre à gauche et non à droite (traverser le village en fait)… Vaut mieux le savoir… Bref, j’aurais fait cette première journée en trois heures de marche, sous les nuages, voir le brouilard, pour passer la nuit à Insilivi à l’hostal Taita Cristobal… top !

Le lendemain, c’est parti pour la seconde étape.

sdrElle nous mènera à Chugchila. C’est déjà beaucoup plus « trekking ». Les paysages sont super beaux. On longe une rivière la plupart du temps, avant de remonter… Ca fait un peu mal quand même. Cette étape, je l’ai faite avec une thaïlandaise rigolote… mais pour quoi la marche est un calvaire (« qu’est-ce que tu fous là alors… heureusement que t’es sympa ! »), un américain, une américaine et une australienne un peu relou… Ceci dit, mieux vaut marcher à plusieurs… la veille, une fille seule s’est fait tirer 100 dollars avec menace au couteau…

J’ai passé pas mal de temps à attendre le groupe, ce qui m’a aussi permis d’apprécier les alentours ! Sur cette journée, j’ai encore croisé des gens rencontre il y a plusieurs semaines… en Colombie en l’occurrence ! A l’hostal (le Cloud Forest, super bien aussi), il y avait une équipe de botanistes brestois en quête d’espèces végétales qui disparaissent à vitesse grand V (effet de la déforestation criante… les montagnes sont exploitées jusqu’au sommet). Pour 15 dollars après négo, j’ai même eu le droit à ma chambre et SDB privative, repas du soir et petit déjeuner inclus !

Bref, une très belle randonnée, un beau final, très accessible !

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OTAVALO OU L’AUTHENTIQUE EQUATEUR

Depuis un moment, j’avais coché dans « choses à voir » le fameux marché d’Otavalo. J’avoue que j’étais assez impatient de m’y rendre car c’était l’occasion de rencontrer les populations… plus rurales. Et comme l’Equateur me semblait avoir conservé beaucoup de traditions vestimentaires et linguistiques, c’est à un week-end riche en couleur auquel j’allais avoir le droit.

Prendre le bus à Quito, ce n’est pas simple. D’ailleurs, ne me demandez pas d’expliquer. Le plus simple, c’est de demander aux gens. Les équatoriens sont super serviables et parfois ils vous amènent directement à destination. J’arrive donc au final au terminal nord. De là, je passerai les deux de bus pour Otavalo à côté d’un ado équatorien de 17 ans, tout fier de pouvoir échanger avec moi.

A Otavalo, direction le supermarché car l’auberge que j’ai réservée me semble être un peu au milieu de nul part. Je prévois donc un peu à manger, au cas-où… En face, c’est le marché quotidien, le marché artisanal. Celui du samedi est plus grand encore. Otavalo est le marché le plus important d’Amérique du Sud. Seul celui de Chichicatenango, en Amérique centrale le surpasse.

Bon, je verrai tout ça demain… Pour l’instant, je dois rejoindre mon auberge, située dans le bled d’à côté. Je ne sais pas pourquoi j’ai choisi celle-là… sans doute pour son côté authentique. Pour le coup, je n’ai pas été déçu !

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José, le patron, est un Kichwa pur souche. Il parle le Kishwa… C’est un peu lui dans l’ombre de la photo, avec sa tresse. Pour ne rien gâcher, il est hyper curieux sur les cultures des autres, il est passionné de plantes médicinales et est super fier de sa région. Il est entrain de retaper sa ferme, il fait des logements pour touristes avec l’aide de volontaires… très souvent français d’ailleurs. Nous nous retrouverons à 8 français sur les 12 personnes présentes.

J’appréhendais de ne pas pouvoir trouver à manger. On se fera une pizza maison dans le four à pain de la ferme le premier soir, l’occasion de se connaître un peu ! J’ai ma chambre individuelle pour 10 dollars.  Ca caille un peu, mais sous 3 couvertures, ça le fait ! C’est commun en Equateur. Il n’y a pas de chauffage, pas d’isolation… même s’il fait entre 0 à 5 degrés la nuit !

Le lendemain, je file au marché avec Mégane et Slim (orthographe ?). On démarre par le marché au bestiaux, ses cochons tenus en laisse, ses situations insolites avec le coq perché sur le dos du cochon, ces mélanges de couleurs avec en toile de fond les montagnes de la cordillères… Je vois aussi les premiers cochons d’inde… qui passeront bientôt à la casserole ! Pour info, ce sont les animaux les plus chers au kg…

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Tiens, c’est quoi ce truc ? Un grande boîte avec comme des cacahuètes. Ah non… Ce sont des insectes grillés, au nom inconnu. « Je peux goûter ? ». Au final, c’est pas mauvais… mais comme je n’avais pas de blanc pour l’apéro, je me suis contenté d’une seule bébête…

L’autre partie du marché… le grand marché quoi… est immense. Toute la ville est occupée. C’est un véritable embroglio ! On y trouve de tout. Evidemment, la partie artisanale est largement prévue pour les touristes avec beaucoup de lainage en laine d’alpaga .. ou pas. J’aime bien cette ambiance… celle où on trouve de tout, où on peut s’asseoir manger avec n’importe qui pour manger… J’ai été cependant pas si surpris… sans doute après avoir vécu l’ambiance des marchés d’Amérique centrale et surtout celle de Chichicastenango au Guatéméla. Allez, un petit tour en photos…

Au retour, j’en profite pour faire un stop à la cascade de Peguche. C’est un peu la star locale, cette cascade… Mouai… C’est bien aménagé, mais je crois que je sature un peu des cascades. Elle est bien, aménagé comme il faut… Mais ce n’est pas non plus à se taper le cul par terre…

Le lendemain, c’est partie pour une randonnée avec José, le patron ! En fait, il ne sait pas trop où il nous emmène. Ce n’est pas grave, on est un bon petit groupe (une petite dizaine). On finira par la lagune El Cunrro (où il n’y avait plus d’eau… gloops), avec au passage de beaux panorama sur le volcan Cotocachi (ne pas confondre avec Cotopaxi), une visite d’une maison locale… Le tout se terminera autour d’un poulet-frites à 1,50 euros la part. Le cochon d’Inde du Monsieur, on ne l’a pas mangé… pas encore !

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MITAD DEL MUNDO

LA MITAD DEL MUNDO

L’équateur… et ben il traverse le pays… Il lui a même donné son nom ! Ben oui… tiens… pourquoi ce n’est pas par exemple le Kenya qui se serait appelé Equateur, après tout l’équateur y passe aussi !

Parce que c’est ici que Louis XV a envoyé des missions scientifiques afin de vérifier la forme de la terre. Est-elle parfaitement ronde ? Est-elle aplatie aux pôles, à l’équateur ? L’équateur appartenait au Royaume d’Espagne à l’époque, avec des conditions meilleures qu’en Afrique. Sans doute que l’altitude du pays a également été prise en considération… proximité des astres pour des mesures ???

Et comme la terre n’est pas parfaitement ronde, j’ai découvert ici que le sommet le plus éloigné du centre de la terre ou le plus proche du soleil n’était pas l’Everest, mais le Chimborazo, volcan équatorien… Les équatoriens savent nous le rappeler. Mais ne vous inquiétez pas, l’Everest reste bien le sommet le plus haut du monde à partir du niveau de la mer.

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On revient à nos moutons… L’équateur ou mitad del mundo. Ils en ont fait un monument qui représente la latitude Zéro, zéro… à une vingtaine de kilomètres au nord de Quito. Il s’avère qu’il faudrait sans doute le déplacer un petit peu aujourd’hui. Ce n’est pas bien grave. Bref, c’est devenu une sorte de parc d’attraction où tout le monde se bouscule pour avoir sa photo un pied dans l’hémisphère nord, l’autre dans l’hémisphère sud.

A l’intérieur du monument, il y a de petites expérimentations super sympa pour les amateurs de physique… les différences de poids entre les pôles et l’équateur, les mouvements de l’eau… Il y a aussi une sorte de petit musée sur les régions de l’équateurs. Au final, les plus débiles s’emploieront à réaliser des photos montage. On s’y croirait, einh ? J’ai trouvé cette petite visite sympa… et ça fait partie des visites incontournables ici.

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VERTIGES DE QUITO

Petit retour en arrière :

  • Avant mon départ pour la Colombie, la compagnie aérienne m’a demandé une preuve de sortie du territoire. J’avais bien sûr commandé mon « faux billet d’avion », mais il n’est pas arrivé à temps. Du coup, j’avais été obligé d’acheter à la hâte un billet Cali-Quito, avec date définie.
  • Lors de mon dernier week-end à Cali, je me suis retrouvé à ne rien faire à cause d’une loi « la Ley Seca », qui interdit de servir de l’alcool le jour d’élections. Du coup, les bars sont restés fermés, je n’ai même pas pu découvrir la Salsa de Cali, rapide, endiablée…

C’est donc un frustré que j’ai quitté la Colombie. D’une part, j’y serais bien resté un peu plus longtemps et je comprends maintenant les dires des voyageurs, qui font de la Colombie une de leur destination préférée, et en tous cas, l’un des pays les ayant les plus surpris. D’autre part, c’est toujours dommage d’avoir une dernière image de « Cali, ville morte », alors que c’est à priori l’inverse…

Pas grave ! Y’a encore plein de belles choses à découvrir, pleins de nouvelles expériences à vivre. Je m’envole donc pour Quito et pour le coup, je dois dire avoir bien apprécié l’avion, plutôt les nombreuses heures de bus, avec un passage de frontière parfois très long ! A l’arrivée à Quito… ouchhh… ça pique ! J’ai bien du perdre 15 degrés… Ici, on est à 2850 mètres d’altitude.

QUITO

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Le transport en bus de l’aéroport au centre historique a été long ! Heureusement qu’une gentille dame équatorienne m’a accompagné durant le transport. Elle m’a même payé le deuxième ticket de bus à 25 ct. Quito parait énorme ! Avec plus de 2 millions d’habitants, vous me direz « rien d’extraordinaire pour une capitale ». C’est vrai… mais cette ville surprend. Les quartiers se coincent dans des coins de montagnes, ou plutôt de volcans. Imaginez vous une ville de 2 million d’habitants en montagne… Et bien, ça c’est Quito ! Et encore plus surprenant, quelques volcans entourant Quito sont actifs ! C’est le cas du Cotopaxi… En 2015, ce monstre de près de 6000 mètres est entré en éruption. Même s’il est à une quarantaine de kilomètres de Quito, les conséquences d’émissions de produits incandescents qui entraîneraient des coulées  de boues. Le plan d’évacuation de la ville avait été envisagé. Le volcan semble s’être assagit puisque les randonnées jusqu’au sommet sont de nouveau ouvertes depuis environ 2 mois. J’irai bientôt voir ça de plus près.

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Ville de Quito en bas, le sommet blanc est le volcan COTOPAXI

Moi aussi, j’ai profité des volcans pour m’acclimater. Les premiers jours, le souffle est court… J’ai donc pris le téléphérique de Quito pour monter à plus de 4 000 mètres d’altitude. Evidemment, j’ai encore eu de la chance ! A cette altitude, les nuages sont souvent bien présents. Pas aujourd’hui. J’ai pu voir 3 des 4 volcans imposants de la chaîne, avec en contre-bas la ville de Quito qui s’étend sur 15 km sur 10. Allez, tant qu’on y est… du téléphérique,un sentier mène au sommet du volcan Pinchincha à 4794 mètres ( 16 mètres de moins que le Mont Blanc). Je n’avais pas prévu le truc, je n’étais pas équipé pour… Pas grave, je me lance… Vers 4 450 mètres, je me dis qu’il est plus prudent de rentrer. Je n’ai pas d’eau, je suis en chaussure en toile… en plus les nuages se lèvent… Même pas déçu… 4 400 mètres quand même, après un jour à Quito (cette randonnée est conseillé au bout de 3-4 jours). La vue sur Quito et sur les volcans alentours déchire quand même !

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Quito, c’est aussi une belle ville coloniale avec un quartier historique très sympa. J’ai apprécié Lenin Moreno, président du pays, qui a bloqué la Plaza de la Independenzia pour me souhaiter la bienvenue !

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Quito, c’est également la ville des églises aux décorations intérieures époustouflantes. On a l’impression que tout est en or ! L’Eglise de la Compania de Jesus est impressionnante. Il n’y a pas le droit de prendre de photo… Allez, j’en ai pris deux avant de me faire repérer… Pas bien… du coup tout n’est pas droit…

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La photo « pirate »

Les églises et couvent Saint François, la cathédrale ne sont pas en reste.

Dans un autre registre, la basilica del Voto Nacional offre une superbe vue sur la ville depuis ses flèches (malgré mon vertige, j’ai atteint le sommet !).

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La passerelle, au-dessus de la nef, pour accéder aux flèches

Et les gens à Quito me direz-vous ? Et bien, j’ai l’impression de retrouver un peu de Guatemala. Les gens sont typés, avec les visages parfois marqués par le soleil et l’altitude. On ressent immédiatement la culture Kichwa. Lors du discours du président, j’ai pu discuter avec un monsieur d’une soixantaine d’année, avec sa tresse, son chapeau, sa tenue de tous les jours… quoi… Il vient de la ville d’Otavalo. Ca tombe bien, j’y vais bientôt ! Ce monsieur était là pour soutenir la politique du président.